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Olymel étudie ses options

La direction d’Olymel exprime sa vive déception devant le rejet hier soir par les membres du Syndicat des travailleurs d’Olymel à Vallée-Jonction (CSN) de  l’entente de principe conclue avec leurs représentants syndicaux le 14 août dernier, a fait savoir l’entreprise par voie de communiqué. Elle étudie maintenant ses options.

La déception de la direction de l’entreprise est d’autant plus grande que cette entente de principe avait fait l’objet d’une recommandation par les dirigeants syndicaux et que ce rejet s’ajoute au refus antérieur d’accepter une proposition de l’équipe de conciliation affectée au dossier par le ministère du Travail et de la Solidarité sociale, de spécifier le communiqué émis par Olymel.

La direction d’Olymel dit prendre acte de ce nouveau rejet et invite les membres du syndicat à reconsidérer rapidement leur position : « Devant ce rejet, Olymel évalue ses options tout en demeurant à la disposition du conciliateur. Une entente de principe n’est pas un menu à la carte. On ne peut choisir uniquement ce qui fait son affaire. Si des réaménagements sont encore possibles, Olymel est allé au bout de ses capacités à payer sans que cela compromette la viabilité et la pérennité de l’usine. L’entente de principe faisait en sorte que les employés d’Olymel à Vallée-Jonction auraient bénéficié d’une rémunération globale supérieure de 35% par rapport à l’ensemble de nos compétiteurs canadiens. Choisir de poursuivre une grève déjà trop longue revient pour le syndicat à prendre l’entière responsabilité des abattages humanitaires et de leurs conséquences, le gaspillage alimentaire. Le rejet de l’entente de principe ne fait qu’aggraver les conséquences néfastes de cette grève sur les producteurs de porcs, l’économie régionale en Beauce, ainsi que sur l’entreprise », d’affirmer le 1er vice-président d’Olymel, Paul Beauchamp.

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