«Nous levons le voile aujourd’hui sur des éléments d’intérêt public appuyant une lettre transmise au premier ministre du Québec. Le retour des 271,7 hectares de terres de Rabaska à la zone agricole fera partie des obligations contractuelles dont devra s’acquitter le gouvernement de monsieur Legault en tant qu’acheteur des terrains détenus par la Société en commandite Rabaska à Lévis», déclarent les producteurs agricoles Jean Gosselin et Françoise Legault.
« L’UPA a été prévoyante en scellant une entente avec Rabaska en 2007, portant sur le retour des 271,7 hectares de terres à la zone agricole en cas de non-réalisation du projet de terminal méthanier à Lévis », déclare Françoise Legault, agricultrice et copropriétaire de la Ferme des Ruisseaux à Lévis.
« Nous demandons aujourd’hui à monsieur Legault d’agir de façon exemplaire en respectant les obligations de cette entente qui lie son gouvernement, en tant que propriétaire annoncé des lieux, et l’UPA. On perd l’équivalent de 12 terrains de football par jour de terres agricoles au Québec, et ce, depuis 25 ans. Il serait plus que temps de stopper l’hémorragie avant que le patient ne décède? », ajoute Françoise Legault.
« J’attends le retour des terres en zone agricole à Lévis comme on attend le retour d’un vieil ami », renchérit Jean Gosselin, agriculteur, père de Françoise, et dont la ferme comptait parmi les six entreprises agricoles représentées devant la CPTAQ en opposition à Rabaska en 2007.
« En choisissant aujourd’hui de mieux faire connaître au public le protocole d’entente existant entre l’UPA et Rabaska à Lévis, nous souhaitons que les décideurs qui songent à altérer, amoindrir, remplacer ou éliminer ce contrat y pensent à deux fois. À partir de maintenant, les citoyens québécois les auront à l’œil. » déclarent en terminant Françoise Legault et Jean Gosselin.