Bien que CropLife Canada ait été heureuse de voir du financement lié aux pesticides dans le budget fédéral 2024, elle demande que ces fonds soient alloués au soutien des travaux scientifiques de base de l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) et au programme national de surveillance de l’eau, ce qui, dit-elle, améliorera la prise de décision scientifique concernant les pesticides.
«Malheureusement, ce financement sur deux ans n’indique ni à l’ARLA ni à l’industrie de la phytologie qu’il existe une stratégie de financement durable et à long terme pour soutenir le travail important et croissant d’examen et d’approbation des pesticides au Canada. Le gouvernement a une occasion de reconnaître le rôle crucial que l’agriculture joue en tant que moteur économique au pays et de lui fournir le soutien dont elle a besoin pour libérer son plein potentiel.» de dire Croplife Canada par voie de communiqué.
L’industrie de la phytologie s’est engagée à développer des outils innovants pour les agriculteurs afin de les aider à produire durablement des denrées alimentaires pour les Canadiens et le monde entier. Mais pour que d’autres innovations soient effectivement introduites au Canada, Croplife Canada dit avoir besoin de signaux clairs de la part du gouvernement concernant la prévisibilité et la rapidité du processus règlementaire.
Attirer l’innovation et l’investissement
«Sans un financement adéquat, l’ARLA ne sera pas en mesure de remplir son mandat et sera contrainte de continuer à appliquer les mesures de recouvrement des coûts récemment proposées, qui imposeraient un fardeau injuste aux innovateurs canadiens et placeraient le Canada dans une position désavantageuse par rapport aux États-Unis lorsqu’il s’agit d’attirer l’innovation et l’investissement.», précise Croplife Canada.
Elle ajoute : «Il a été positif de constater que le budget mentionne l’importance d’accroître les investissements, d’améliorer la productivité et d’encourager l’innovation, autant d’éléments que l’industrie agricole peut fournir à profusion. Prendre des mesures en temps utile pour améliorer l’efficacité et la prévisibilité du système de règlementation des pesticides et finaliser la mise à jour des orientations politiques pour l’innovation en sélection végétale sont deux mesures sans frais qui permettront au secteur agricole de soutenir directement les objectifs déclarés du gouvernement. »
CropLife Canada explique qu’elle continuera de plaider en faveur d’approches réglementaires prévisibles, fondées sur la science et prises en temps opportun pour les innovations en sciences végétales, qui soutiennent la capacité de l’industrie à fournir des outils sûrs et efficaces aux agriculteurs canadiens.