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«L’expérience d’un concert au cœur d’un vignoble allie bien la poésie et la production du vin.»- Christine Saint-Pierre

L’interdiction exprimée à Mario Pelchat par la CPTAQ ( Commission de Protection du Territoire Agricole du Québec) de donner des concerts dans son vignoble cet été enflamme les médias, les commentateurs et les politiciens depuis quelques jours. La Vie agricole a rejoint Christine Saint-Pierre, l’ancienne ministre de la Culture du Québec qui nous a écrit : « Je trouve cela complètement ridicule, d’autant plus qu’il ne s’agit pas de la première année. Il me semble que l’expérience d’un concert au cœur d’un vignoble allie bien la poésie et la production du vin. »

 

Le ministre de l’Agriculture André Lamontagne interpellé a dit ne rien pouvoir faire pour briser l’interdiction de produire des spectacles au vignoble de Mario Pelchat. Paul Saint-Pierre Plamondon, le chef du Parti Québécois assure «qu’il viendrait à la rescousse du chanteur populaire et modifierait la loi». Pour Éric Duhaime c’est une connerie. Il a écrit sur son Twitter ( X )  : « Quelle connerie démocratique (…) la gauche québécoise aime réglementer et contrôler nos vies…jusqu’à l’absurde. Que faites-vous messieurs les ministres caquistes de la culture et de l’agriculture?»

Le chanteur et producteur Mario Pelchat a donc annoncé l’annulation de 45 spectacles qui devaient avoir lieu cet été sur son vignoble, situé à Saint-Joseph-du-Lac. La Commission de la protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) a prononcé une ordonnance interdisant les représentations du chanteur sur son vignoble.

La CPTAQ assume

Contactée par La Vie agricole, la CPTAQ nous a écrit : « Par respect pour le processus judiciaire en cours, la Commission n’émettra aucun commentaire.» mais nous a fourni l’information «qui fait notamment état de la chronologie des événements en lien avec les activités de M. Pelchat et ses entreprises sur le territoire agricole, ainsi qu’une copie de la décision du Tribunal administratif du Québec, lesquelles parlent d’elles-mêmes.», écrit-elle.

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