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L’industrie céréalière est en danger

Alors que les agriculteurs de partout au Canada commencent la récolte, un conflit de travail entre les deux principaux chemins de fer de marchandises du pays et leurs travailleurs syndiqués menace de perturber le transport du grain, mettant ainsi en danger l’ensemble du secteur céréalier.

Le Centre technique canadien de l’orge brassicole (CMBTC) exhorte le gouvernement, les chemins de fer et les organisations syndicales à agir rapidement et à utiliser les outils disponibles pour éviter une crise qui pourrait nuire aux agriculteurs, à l’économie nationale, à la sécurité alimentaire mondiale et à la réputation du Canada en tant que fournisseur de céréales fiable.

« Une interruption, ne serait-ce que d’un seul chemin de fer, enverrait une onde de choc dans notre économie, mais un arrêt complet serait désastreux pour l’industrie céréalière canadienne », a déclaré  hier Peter Watts, directeur général de la CMBTC. Avec la récolte en cours et les systèmes ferroviaires déjà mis à rude épreuve, toute interruption entravera gravement notre capacité à respecter nos engagements envers les acheteurs nationaux et internationaux.

La capacité du Canada à livrer des céréales de haute qualité repose sur un service ferroviaire efficace. D’ici la fin août, 50 pour cent de la récolte d’orge de l’Ouest canadien sera récoltée, une grande partie étant destinée à l’exportation sous forme d’orge brassicole et de malt transformé. Une fermeture du service ferroviaire perturberait l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement en céréales, obligeant les silos à grains et les usines de transformation à atteindre rapidement leur capacité et obligeant les agriculteurs à interrompre leurs livraisons. Cela entraînerait d’importants problèmes de trésorerie, des défis opérationnels et des dommages à long terme à la réputation du Canada en tant que fournisseur mondial fiable.

« Il ne s’agit pas seulement de retards : il s’agit aussi des moyens de subsistance, de la stabilité du secteur et de la santé de notre économie nationale. Même une brève perturbation peut sembler gérable, mais les retards qui en résultent pourraient prendre des mois à être résorbés, causant des dommages à long terme », a ajouté Watts.

La CMBTC exhorte fortement le gouvernement, les compagnies ferroviaires et les syndicats à utiliser toutes les ressources disponibles pour empêcher un arrêt du service ferroviaire. « Permettre que des conflits de travail inutiles mettent en péril notre réputation mondiale et notre prospérité nationale est tout simplement inacceptable », déclare Watts.

 

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