Site icon LA VIE AGRICOLE / LVATV.CA

La CAQ refuse de se pencher sur une réforme des programmes d’assurances de la Financière agricole

«Alors que le 100e congrès de l’Union des producteurs agricoles (UPA) se déroule à Québec et que le secteur agricole tente de traverser une crise sans précédent, la CAQ a refusé, aujourd’hui, la tenue d’une commission parlementaire sur le rôle de la Financière agricole, demandée par André Fortin, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’agriculture, de pêcheries et d’alimentation», a fait savoir le Parti Libéral du Québec (PLQ) via communiqué.

Avec les changements climatiques, la hausse fulgurante des coûts de production et l’inflation qui compliquent drôlement la vie des producteurs et les amènent à envisager d’abandonner la production, il est urgent de revoir les programmes en place, estime le député libéral de Pontiac. « Malheureusement, je ne sens pas, chez le ministre, un sentiment d’urgence. », s’inquiète André Fortin, député de Pontiac et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’agriculture, de pêcheries et d’alimentation

Le porte-parole libéral déplore, par ailleurs, que l’aide financière accordée aux entreprises bioalimentaires soit à son plus bas depuis 3 ans alors que les besoins ne cessent d’augmenter dans le secteur. «La réalité aujourd’hui est que ceux qui remplissent le garde-manger des Québécois ont faim et ils ne peuvent compter sur le gouvernement de la CAQ pour les accompagner», dit-il.

La CAQ à côté de la plaque!

« Ça leur a pris plus d’un an pour venir dire non à notre demande de recherche de pistes de solutions pour mieux soutenir nos agriculteurs. C’est dire toute la considération que la CAQ porte à l’industrie agro-alimentaire du Québec. Malgré les manifestations et les cris du cœur de nos producteurs, malgré mes nombreuses questions au ministre en chambre et lors de l’étude des crédits, et même une interpellation de deux heures sur le sujet, en mai dernier, rien n’y fait. La CAQ considère que tout va bien et qu’on en fait déjà assez pour ceux qui nourrissent le Québec. », a-t-il conclu.

Quitter la version mobile