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Comment réagit le ministère de l’Agriculture face à la grippe aviaire aux États-Unis?

La Vie agricole a dévoilé la semaine passée que les autorités françaises analysaient une éventuelle nouvelle pandémie en lien avec la grippe aviaire qui s’est étendue à plusieurs élevages aux États-Unis et qui a affecté quelques humains. Au regard du décret signé hier par le nouveau président Trump qui déclare que les États-Unis se retirent de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), la surveillance et la prévention deviennent de plus en plus importantes. La Vie agricole a posé quelques questions à Agriculture Agroalimentaire Canada (AAC), le ministère de l’Agriculture du Canada.

 

La Vie agricole :  Quelle est  la prévention effectuée par AAC face au virus H5N1 qui sévit dans le secteur de la volaille au Canada et dans d’autres cheptels ( laitier, bovin, porcin) aux États-Unis ?

Quant à la surveillance de l’influenza aviaire chez les oiseaux sauvages elle est menée par Environnement Canada et Changement climatique, la Coopérative canadienne pour la santé de la faune sauvage et les gouvernements provinciaux, en collaboration avec l’ACIA, de dire AAC.

Les tests volontaires s’avèrent négatifs

«Tous les échantillons prélevés chez des vaches qui ont été analysés à ce jour dans le cadre du programme de dépistage volontaire et en réponse aux cas suspects se sont révélés négatifs. Le nombre total de tests de dépistage volontaire effectués n’est pas connu, comme l’indiquent les directives à l’intention des vétérinaires de pratique privée. De plus, le dépistage de l’IAHP chez les bovins canadiens revenant des États-Unis à l’automne 2024 est terminé, et tous les animaux testés se sont révélés négatifs. Un résultat négatif au test de dépistage de l’IAHP est exigé, dans les sept jours précédant l’exportation, pour tout bovin laitier en lactation importé des États?Unis. L’ACIA ne connaît pas le nombre de bovins laitiers en lactation qui ont été testés aux États?Unis. Cependant, les bovins déclarés positifs n’auraient pas été admis au Canada. De plus, si nécessaire, l’ACIA envisagera des mesures supplémentaires en fonction du niveau de risque et de preuves scientifiques. Pour atténuer le risque que pose l’IAHP, les producteurs sont encouragés à adopter de bonnes mesures de biosécurité, comme celles décrites dans les Normes nationales de biosécurité (Biosécurité animale). On demande aux producteurs de bovins de surveiller la présence de signes cliniques chez le bétail et de communiquer avec leur vétérinaire s’ils soupçonnent la présence d’un cas.», de dire AAC.

 

La Vie agricole : Peut-on garantir que le virus n’a jamais touché un cheptel laitier, bovin ou porcin au Canada ?

«À ce jour, aucun cas d’IAHP n’a été détecté chez les cheptels laitiers, bovins ou porcins au Canada.  Ceci étant dit, l’IAHP peut être introduite par contact direct avec des oiseaux sauvages ou indirectement par des exemples tels que l’exposition à des matières fécales et à de l’eau, du sol et des aliments contaminés. La poursuite des détections de l’IAHP chez les oiseaux sauvages et domestiques au Canada est un rappel fort pour tous ceux qui élèvent des oiseaux de rester vigilants face à l’IAHP et de s’assurer qu’ils ont mis en place des mesures de biosécurité efficaces.»?

La Vie agricole demandait aussi au ministère de l’Agriculture du Canada à savoir comme La Finlande a commencé à vacciner les professionnels de l’élevage si cela était une recommandation que le ministère ferait au gouvernement canadien? À cela nous n’avons pas obtenu du réponse.

 

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