On manque de vétérinaires à la ferme

Les diplômés en soins vétérinaires pour les gros animaux de fermes se font de plus en plus rares. Selon un récent article de La Presse, la raison qui diminue les contingents de vétérinaires pour les soins aux animaux destinés à la consommation est liée à la méconnaissance du milieu agricole, mais aussi en raison de  pratiques alimentaires végétariennes de plus en plus fréquentes chez les jeunes.

Un manque prévisible dans 10 ans

Rien de très rassurant pour l’industrie agricole et agroalimentaire quand on sait que le tiers des vétérinaires qui pratiquent avec les vaches laitières et les élevages bovins et caprins destinés à la production de viande devraient partir à la retraite d'ici 10 ans, selon la plus récente étude du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) souligne le dossier de La Presse.

La faute à la vie en ville !

L’éducation urbaine de la plupart des étudiants en soins vétérinaires est une influence directe à leur méconnaissance de la vie rurale donc de la vie à la ferme.

Ces jeunes si sensibles au bien-être animal devraient se précipiter pour s’assurer d’une bonne gestion de la cause animale dans la chaine alimentaire mais ça ne semble pas être le cas.

Les vétérinaires qui se concentrent uniquement sur les grands animaux représentent cette année environ 15 % des quelque 2500 vétérinaires de la province. En 2018, ce sont 57 % des vétérinaires qui évoluaient dans le domaine des animaux de compagnie, alors que 66 % des nouveaux diplômés se dirigeaient dans cette branche.

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