Développement de nouveaux marchés européens pour les céréales de l’Ontario

Les rendements céréaliers sont à la hausse en Ontario, d’où la demande croissante de développement de nouveaux marchés pour les abondantes cultures de maïs, de soya et de blé de la province.

La signature de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne a éliminé les droits de douane qui s’appliquaient auparavant au maïs et au blé à faible teneur en protéines du Canada, et les producteurs de céréales de l’Ontario estiment que l’Union européenne offre d’importantes possibilités de croissance.

« Notre objectif est de promouvoir le fait que l’Ontario est un excellent producteur de céréales et d’oléagineux et de faire connaître notre parcours en matière de développement durable », explique Nicole MacKellar, gestionnaire du développement des marchés chez Grain Farmers of Ontario. « À mesure que notre production augmente, la recherche de nouveaux marchés d’exportation prend une importance grandissante. »

Grain Farmers of Ontario a donné le coup d’envoi d’un projet d’un an qui vise la création de nouveaux débouchés dans les pays de l’Union européenne. Le projet comprendra une mission commerciale avec escale à Bruxelles et au Royaume-Uni pour rencontrer des associations agricoles et des acheteurs potentiels ainsi qu’une mission dans le cadre de laquelle des journalistes agricoles européens viendront en Ontario pour en apprendre davantage sur la production céréalière de la province et sur les pratiques durables de l’industrie.

Grain Farmers of Ontario prépare également de nouveaux dépliants qui donneront un aperçu de la production ontarienne de céréales et d’oléagineux et mettront en valeur les améliorations technologiques et génétiques qui soutiennent la durabilité.

Selon Mme MacKellar, la durabilité est une priorité absolue dans l’Union européenne et la production céréalière de l’Ontario possède bon nombre des attributs ardemment recherchés sur le marché européen, notamment l’accroissement de l’efficacité d’utilisation des terres, la réduction de l’érosion des sols et la diminution des répercussions climatiques. En outre, la Grande-Bretagne importe actuellement 70 % de ses protéines alimentaires, et sa sortie imminente de l’Union européenne offre de nouvelles possibilités sur le plan de l’établissement de relations commerciales.

« Notre objectif à long terme est d’accroître les exportations de céréales de l’Ontario vers le Royaume-Uni et l’Europe », dit-elle. « Faire savoir aux gens que l’Ontario est un fournisseur de grains de qualité supérieure qui a des pratiques de production durables, renforcer nos nouvelles relations et établir de meilleurs liens avec les délégués commerciaux canadiens dans les pays de l’Union européenne, qui sont nos yeux et nos oreilles sur les marchés, nous aidera à atteindre cet objectif. »

Le financement du Partenariat canadien pour l’agriculture joue également un rôle clé dans le cadre de ce projet de développement des marchés. Mme MacKellar affirme que Grain Farmers of Ontario est reconnaissant de cet appui, sans lequel le projet serait beaucoup plus modeste et ne profiterait pas autant à l’industrie.

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