Jean-Claude Poissant, secrétaire parlementaire de la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, au nom de Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture, a annoncé l’octroi d’une contribution de plus de 1,4 million de dollars au Centre de recherche agroalimentaire de Mirabel (CRAM) pour appuyer la conception de solutions de rechange à l’utilisation de pesticides pour les producteurs de fruits et légumes en serre. L’investissement s’inscrit dans le cadre du programme Agri-science du Partenariat canadien pour l’agriculture (PCA).
Le projet portera sur 12 activités visant à étudier des outils et des pratiques de rechange à l’utilisation des pesticides dans la production de fruits et légumes de serre. Regroupées sous quatre thèmes (lutte physique, lutte biologique, biodiversité et génétique), ces méthodes aideront les producteurs à réduire l'impact des pesticides sur l’environnement, à réduire les dégâts aux cultures et à optimiser les méthodes de lutte afin d’accroître la production et la rentabilité.
« Soutenir l’innovation et la recherche en agriculture est une priorité pour notre gouvernement. La recherche de pointe est essentielle pour aider notre industrie à demeurer concurrentielle et à croître. Grâce à cet investissement, nos agriculteurs auront accès à des outils de pointe et à des pratiques innovatrices qui réduiront les répercussions sur l’environnement et qui permettront aux familles agricoles de prospérer. » a déclaré Jean-Claude Poissant, secrétaire parlementaire de la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire
« Les entreprises agricoles canadiennes font face à des enjeux croissant relatifs aux changements climatiques, aux ennemis des cultures et aux produits chimiques ayant des effets néfastes sur l’environnement. Les différents défis auxquels les producteurs sont exposés sont parfois difficiles à concilier et des alternatives doivent être explorées pour assurer la productivité et la rentabilité du secteur agricole tout en diminuant les impacts environnementaux. Le présent projet regroupe plusieurs activités proposant des solutions alternatives aux pesticides en productions fruitières et serricoles dans un contexte de changement climatique. Il permettra aussi le développement d’agents de lutte biologique qui pourront être éventuellement produits et commercialisés au Canada. » dit Caroline Provost, directrice, chercheuse, CRAM