L’AECG ou CETA selon l’acronyme qu’on lui donne d’un côté ou l’autre de l’Atlantique ne passe pas dans l’opinion française. C’est ce que rappelle l’éditorialiste et président de la Fédération France-Québec/francophonie, Dominique Rousseau dans le magazine France-Québec de septembre dernier.
Il rappelle que cet accord trouve ses origines dans celui signé en 1976 appelé alors «cadre de coopération commerciale et économique par le Canada et la Communauté européenne».
Déjà là, ça coinçait à cause du bœuf aux hormones qui risquait d’être expédié par les producteurs canadiens.
Les Québécois de Jean Charest à Pierre-Marc Johnson sont décrits comme les initiateurs infatigables de ce traité qui passe de 300 pages en 2013 à 1600 pages en 2016.
L’accord est en vigueur à 98 % depuis 2017 depuis que les parlementaires européens, canadiens et québécois l’ont ratifié. Mais en Europe seuls treize pays sur vingt-huit pour le moment l’ont signé.
Au final il semble que la France ne serait pas perdante pour le moment avec une forte hausse de ses exportations notamment pour la filière laitière. Le gouvernement français reconnait déjà une progression de 6,6 % en un an des exportations vers le Canada. Concernant les produits laitiers, c’est bien plus : la France enregistre selon le gouvernement une hausse de ses exportations de produits laitiers de l’ordre de 19 %. De quoi inquiéter par ici les transformateurs Québécois et Canadiens !