Le 13 février dernier, La Fédération de la relève agricole du Québec (FRAQ) s’étonnait de l’annonce d’une nouvelle ronde de consultations par le ministre Paradis et mettait en doute le bien-fondé de cette démarche. Pascal Hudon le président de la FRAQ mettait déjà en doute l’orientation choisie par le ministre Paradis en spécifiant : “Jean Pronovost s’est compromis par le passé sur une refonte des lois entourant notre modèle agricole, et cela enlève toute neutralité à l’exercice“. Il s’offusquait du refus du ministre Paradis de s’asseoir avec la Fédération et qualifiait l’opération Pronovost d’exercice de relations publiques.
Pour la FRAQ, le chemin du pluralisme agricole se trace
La FRAQ critiquait alors le ministre, qui a leurs yeux prépare le pluralisme agricole, en déclarant : “ Il semble vouloir donner une tribune à des organisations n’ayant pas la légitimité, ni la représentativité pour décider des solutions les plus aptes à favoriser l’établissement de la relève agricole. L’intention d’inclure dans cette démarche le Conseil des entrepreneurs agricoles et l’Union paysanne dévoile en effet l’agenda caché du ministre de remettre en question les lois qui encadrent notre modèle agricole“.
Le 12 mars au matin, La FRAQ est encore plus en colère contre le ministre Paradis qui ne s’est pas rendu à Carleton-sur-mer à l’ouverture de leur congrès annuel les 6 et 7 mars.