Sur les dossiers d’actualités agricoles, il nous dira être inquiet pour les fermes indépendantes.
“ Le modèle québécois est mis à rude épreuve. Je suis inquiet et il faut une nouvelle agriculture. Quand je vais à l’épicerie, je lis les étiquettes et ça m’interpelle quand je vois des cornichons de l’Inde et de l’ail de Chine ! Ça m’agace et ce n’est pas normal. Il faut faire une agriculture de proximité c’est un créneau qu’il faut pousser.“
Le gouvernement, reconnait-il, a bien mis en place une politique appelée de souveraineté alimentaire, mais il la considère avant tout comme une formule dans l’esprit du gouvernement péquiste qui appuie ainsi son concept de souveraineté pour le Québec. “ Ils ont mis ça à leur sauce, à leur étiquette à eux !“, lâche-t-il laissant sous-entendre que cette politique est avant tout un outil pour un gouvernement qui vise la souveraineté et non une véritable politique agricole pour le développement des produits agricoles du Québec.