Le géant mondial de la chimie BASF, qui a un chiffre d'affaires qui avoisine les 75 milliards de dollars par année, consacre environ 5 % de ses activités au secteur de la production des cultures. Pour les gens qui ont vécu les années 70 et 80, BASF était synonyme des cassettes et des rubans d'enregistrement pour le grand public, mais aujourd'hui, BASF ce sont des catalyseurs d'automobile, des intérieurs en plastique de véhicule, des composantes alimentaires et, bien sûr, des produits destinés aux grandes cultures agricoles.
Au Québec, la division agricole de BASF a deux emplacements de recherche, l'un à Saint-Mathieu-de-Beloeil derrière le CEROM et l'autre à Saint-Augustin-de-Desmaures.
Les agronomes Jean-François Foley et Catherine Piché-Dumontier sont de véritables passionnés des plants de maïs et de soya. Le 22 août dernier, ils annonçaient l'arrivée sur le marché de six nouveaux produits, soit l'herbicide Zidua pour le maïs et le soya, et le fongicide Cotegra. Ils ont deux autres fongicides, soit le Caramba et le Headline AMP ainsi qu'un herbicide adapté au Roudup Ready 2Xlend du nom de Engenia et un autre herbicide du nom d'Amazon Pro avec ou sans atrazine.
Cet Amazon Pro sans atrazine sera un produit fort probablement très prisé, car le MAPAQ risque de restreindre l'utilisation de l'atrazine dès 2018. Rappelons que cet herbicide est utilisé dans les champs de maïs depuis les années 50 et que son utilisation est fort contestée.
Jean-François et Catherine ont multiplié, au cours du dernier mois, des rencontres avec des représentants-distributeurs de leurs produits pour qu'ils soient au parfum de la prévention de différentes maladies qui peuvent se développer dans le maïs et le soya. Selon eux, BASF a les produits appropriés pour prévenir plusieurs maladies liées aux cultures.
Photo : Catherine Piché-Dumontier et Jean-François Foley sont tous deux des titulaires d'une maîtrise en agronomie de l'Université Laval à Québec.