Pesticides: La France soudainement moins radicale sur le glyphosate

Ce matin en entrevue à BFMTV avec la journaliste Apolline de Malherbe, Stéphane Travert ministre de l’Agriculture en France a  été moins radical que ce que laissait supposer la France ces derniers temps sur  le sujet du glyphosate. Le délai de trois ans pour interdire le glyphosate n’est plus coulé dans le béton !

«Nous nous sommes donnés un délai de 3 ans parce que la France elle veut aller de l’avant et donc nous avons travaillé avec les agriculteurs, il y a un contrat de solution d’ailleurs proposé par le syndicat majoritaire la FNSEA. Et nous allons accompagner les agriculteurs dans cette sortie progressive des produits phytosanitaires», a confié le ministre sur le plateau de BFMTV.

Puis il ajoute concernant les propos tenus récemment par le président de la République française, Emmanuel Macron, sur le glyphosate lorsque celui-ci avait assuré l’interdiction de cet herbicide controversé : «Sur le glyphosate le président nous a donné 3 ans pour mobiliser la recherche pour trouver des solutions alternatives et dans 3 ans si on est en capacité d’avoir trouvé l’ensemble des solutions ( …) Nous verrons dans 3 ans où nous en serons».

Pas de substitution, pas d’interdiction !

Lorsque la journaliste lui demande : « S’il faut plus de temps pour trouver une alternative, vous rallongerez la durée de réflexion?», la réponse du ministre Travert est très claire : «Bien évidemment parce que nous avons besoin de ce temps pour mobiliser la recherche, mais ce que j’espère c’est que nous tiendrons ces délais (…) Sur un certain nombre de structures bien évidemment il y aura à faire des choix parce que cette durée de 3 ans est un objectif, mais pas un couperet puisque s’il n’y a pas substitution, il n’y a pas d’interdiction».

 

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