Une éleveuse française s'inspire d'une solution suédoise et lancera sous peu un abattoir mobile a déclaré le quotidien Le Figaro : «L'initiative vise à limiter le stress des animaux et mieux encadrer leur mise à mort», de dire l'éleveuse de Charolais.
Émilie Jeannin, à la tête d'un cheptel de Charolais en Côte-d'Or s'apprête à inaugurer un abattoir mobile. L’idée est soutenue par plusieurs producteurs qui s’inquiètent que certains bovins meurent avant même d'atteindre les abattoirs et que d'autres atteignent leur destination avec des membres cassés, faute de soins pendant le transport de spécifier Le Figaro. Un abattoir mobile qui se rend sur les élevages pour les mises à mort, en présence d'un vétérinaire, serait donc une solution.
«Je fais de la vente directe et, sur notre ferme, nous faisons tout pour que nos animaux soient élevés dans les meilleures conditions possible, pour produire la meilleure viande possible. Nos bêtes sont sélectionnées et nourries uniquement à l'herbe, elles sont dociles et nous limitons le stress dès que nous pouvons. Toutefois, nous ne maîtrisons pas l'abattage, or la mise à mort et le transport sont des sources de stress pour eux. La façon d'abattre joue sur la qualité de la viande», a déclaré Émilie Jeannin au journal Le Figaro.
Émilie Jeannin s'inspire ainsi d'une solution qui vient de Suède, où des abattoirs mobiles se rendent dans les élevages. Ils sont constitués de deux camions tractant deux remorques. L'installation est conforme aux normes européennes et a fait ses preuves dans le pays scandinave.