Québec, le 5 décembre 2012 – Monsieur Stéphane Billette, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’Agriculture et de Pêcheries, est satisfait de voir que, à la suite des demandes et des pressions répétées, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, monsieur François Gendron, s’engage finalement à retourner aux agriculteurs les surplus qui pourraient survenir à la Financière agricole du Québec (FADQ) ou dans des programmes de soutien aux agriculteurs. Il était très important pour monsieur Billette que les surplus demeurent dans le soutien au milieu agricole, un secteur d’activité essentiel pour nos régions.
« Rappelons qu’au Québec, le secteur bioalimentaire c’est 18 milliards de dollars d’activité économique, 476 000 emplois, soit 12 % des emplois au Québec, et 29 000 entreprises en région. Il s’agit d’un secteur d’activité clé au Québec. Malheureusement, nos agriculteurs sont souvent à la merci de facteurs hors de leur contrôle et c’est pourquoi les programmes de soutien au revenu agricole sont primordiaux. Notre gouvernement avait reconnu le besoin et il avait renouvelé l’entente (2010-2015) avec la FADQ, il avait augmenté considérablement son enveloppe financière, la faisant passer de 305 millions de dollars à 650 millions de dollars par année, et il avait pris en charge le déficit d’opération de 1 milliard de dollars. Le nouveau gouvernement doit continuer dans ce sens. Aujourd’hui, le ministre a pris un engagement et j’espère que le gouvernement péquiste va, pour une fois, respecter sa promesse. Je peux vous assurer que je vais continuer à suivre ce dossier de très près et que je veillerai à ce que les agriculteurs bénéficient du soutien nécessaire », a affirmé monsieur Billette.
Selon Statistique Canada, de 1996 à 2001, soit sous le gouvernement péquiste, le Québec perdait près de 800 fermes par année. Les libéraux, quant à eux, ont posé de nombreuses actions pour encourager et soutenir les agriculteurs. Ils ont notamment mis en place la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois qui était dotée d’une enveloppe budgétaire de 60 M$ sur cinq ans. Ils ont aussi mis en place la Stratégie de soutien à l’adaptation des entreprises agricoles qui était dotée d’une enveloppe de 100 M$ sur cinq ans afin d’accompagner individuellement les entreprises pour qu’elles réduisent leurs coûts et tirent un meilleur revenu du marché. Finalement, le gouvernement libéral a procédé à la révision des outils de gestion des risques agricoles par la modernisation, en 2008, de la gouvernance de La Financière agricole, la mise en place d’un nouveau programme québécois d’autogestion des risques agricoles et le resserrement du Programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles.
Source : Charles Robert
Attaché de presse
Aile parlementaire libérale