Selon l’ONU, l’agriculture peut contribuer de façon importante à la rescousse du climat, c’est ce qu’elle a mis de l’avant à la grande rencontre sur les changements climatique en décembre dernier à Copenhague.
L’agriculture contribue pour 14% de toutes les émissions de gaz à effet de serre. Mais contrairement au secteur du transport l’agriculture peut jouer un rôle important dans la réduction et/ou l’élimination d’un volume significatif des GES.
Pratiques culturales tel que garder plus de couvert végétal, de travailler le sol de façon minimal, ou de procéder à la rotation des cultures sont à la portée de chacun sont déjà disponibles et ont un impact significatif sur la production de gaz à effet de serre. Ces pratiques aident à puiser le carbone de l’atmosphère et le stocker dans le sol et la végétation. Même les pays en développement seraient en mesure d’appliquer ces méthodes culturales et ils tiraient plusieurs bénéfices.
L’ONU encourage aussi l’agriculture biologique et de conservation qui prône une réduction l’utilisation du labour profond, ce qui aide à la capture du carbone. Ce type d’agriculture utilise beaucoup l’incorporation des résidus dans le sol ainsi que le compostage. En encourageant ce type d’agriculture, ceci permettrait un potentiel de réduction de 90% des émissions actuelles des GES émet le secteur agricole.
Pour les pays en voie de développement, il leur faudra du financement pour les aider à adopter ces pratiques culturales, mais aussi pour assurer leur sécurité alimentaire qui est invariablement affectée par les changements climatiques. ONU suggère qu’il devrait y avoir une synergie entre l’aide publique au développement et les financements supplémentaires et nouveaux pour le climat.
Il faut se rappeler que d’ici 2050, notre production alimentaire devra s’accroître de 70% afin de nourrir 2,3 milliard de personnes de plus qu’aujourd’hui.