L’industrie forestière canadienne célèbre l’Année internationale de la forêt

OTTAWA, le 30 déc. /CNW/ – Reconnue à l’échelle mondiale pour son leadership environnemental sans égal, l’industrie canadienne des produits forestiers amorce l’Année internationale de la forêt par un retour à la rentabilité et une demande croissante pour le bois d’œuvre, la pâte et les papiers spéciaux qu’elle fabrique à partir de forêts bien aménagées. L’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré 2011 l’Année internationale de la forêt, pour sensibiliser les gens à l’aménagement forestier durable, à la conservation et au développement durable de tous les types de forêts.

« Le leadership environnemental de notre industrie est connu dans le monde entier », indique Avrim Lazar, président et chef de la direction de l’Association des produits forestiers du Canada. « En 2010, nous avons signé l’Entente sur la forêt boréale canadienne, la plus importante entente de conservation du genre. Nous adoptons les technologies les plus sophistiquées dans le domaine du sciage et nous tournons vers un modèle de bioraffinage pour les pâtes et papiers. L’industrie innove pour extraire le plus de valeur possible de chaque arbre, sous forme d’énergie, de produits chimiques ou de produits pharmaceutiques, devenant ainsi un acteur de la nouvelle bioéconomie. »
Compte tenu d’un taux de déforestation pratiquement nul, de plus de forêts protégées et certifiées par une tierce partie que dans tout autre pays et d’une réglementation forestière parmi les plus strictes dans le monde, l’industrie forestière canadienne excelle quand il s’agit d’intendance environnementale.

« Nous sommes en voie de faire l’envie du monde grâce à nos ressources naturelles ainsi qu’à notre recherche d’excellence au plan technique et environnemental dans la récolte et la transformation de nos ressources », ajoute M. Lazar. « Il s’agira d’un avantage stratégique clair pour 2011 et les décennies à venir. »

Le Canada est le plus important pays exportateur de produits forestiers dans le monde; qui plus est, son secteur forestier est le principal exportateur canadien vers les marchés émergents d’Asie. Depuis cinq ans, l’industrie a plus que triplé ses exportations de bois vers la Chine, qui sont passées de 109 millions de dollars en 2005 à 385 millions de dollars en 2009.

« La planète est de plus en plus peuplée et la population de plus en plus aisée. D’ici 2030, 1,3 milliard de personnes s’ajouteront dans le monde, ce qui correspond à peu près à la population actuelle de la Chine », explique M. Lazar. « Pendant la même période, le PIB mondial doublera et le revenu personnel dans les pays en développement devrait tripler. Cela se traduira par une recrudescence de la demande pour des ressources naturelles de plus en plus rares et par un avantage économique clair pour le Canada. »

« La demande exercera une pression non seulement sur l’offre d’énergie et de minéraux, mais aussi de terres pour l’agriculture. Les Nations Unies prévoient une pénurie de 50 pour cent de terres cultivables d’ici vingt ans. Cela sera évidemment avantageux pour notre secteur agricole et même pour notre secteur forestier, qui travaille de façon responsable dans des forêts naturelles, sans dépendre des immenses fermes forestières qu’on trouve dans d’autres parties du monde. L’industrie canadienne des produits forestiers se prépare à saisir cette occasion. »

Association des produits forestiers du Canada

L’Association des produits forestiers du Canada (APFC) offre une voix, au Canada et à l’étranger, aux producteurs canadiens de bois, de pâte et de papier pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l’environnement. L’industrie canadienne des produits forestiers, dont le chiffre d’affaires atteint 54 milliards de dollars par année et qui représente près de 2 % du PIB du Canada, est l’un des plus gros employeurs du pays, a des activités dans des centaines de collectivités et procure des centaines de milliers d’emplois directs et indirects d’un océan à l’autre. Tous les membres de l’APFC ont signé l’Entente sur la forêt boréale canadienne, une entente historique.

Source: Susan Murray

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