“ Je ne ferme pas la porte au pluralisme syndical“, Pierre Paradis

 1-       Yannick Patelli : Peut-on savoir quelle part vous réserverez comme ministre de l’agriculture aux subventions pour les intégrateurs ?

Pierre Paradis : “Il y a un comité de révision de tous les programmes de la Financière agricole qui a été mis en place par mon prédécesseur et que j’ai maintenu. J’ai juste demandé un élément de simplification de “l’agricompliqué“ parce que parfois ni le ministre de l’agriculture ni le premier ministre ne comprennent tous les programmes. Effectivement les intégrateurs continueront cette année de toucher leurs subventions mais avec le comité de révision en place, tout est dans la balance pour le futur !“

2-      Yannick Patelli : Savez-vous que plusieurs jeunes producteurs laitiers sont en colère. Cette relève veut investir pour supporter leur job et leur ferme, et ils veulent du quota. Ils disent que “tout est barré à clef“ et que leur survie en dépend. Ils se demandent donc où est la libre entreprise agricole? Que leur répondez-vous ?

Pierre Paradis : “Oui je les ai aussi entendus parce que je fais du terrain et ce ne sont pas juste des jeunes. Ils sont plusieurs à se plaindre du manque de quotas sur le marché. Je vais à nouveau les rencontrer bientôt et j’entends leur discours“.

3-      Yannick Patelli : Serez-vous le ministre de l’agriculture qui imposera le pluralisme syndical agricole au Québec ?

Pierre Paradis : “Pour le moment, je lis attentivement les rapports Saint-Pierre et Pronovost qui ont été réalisés dans le passé pour le gouvernement du Québec. Je ne ferme la porte à rien mais pour le moment je n’en défonce pas non plus ! D’ailleurs, personne n’a encore mis sous le radar que Jean Pronovost a été dans le passé mon sous-ministre dans d’autres ministères“, ajoute-t-il subtilement comme pour évoquer la place que pourrait reprendre le rapport Pronovost dans les prochains mois.

4-      Yannick Patelli : Que ce passe-t-il avec la liste des producteurs agricoles que La Vie Agricole veut récupérer au MAPAQ ? La loi d’accès à l’information nous dit que nous ne pouvons l’obtenir ce qui nous a amené à demander une révision.

Pierre Paradis : “Je ferai le maximum qui est sous ma juridiction pour rétablir ce déséquilibre entre les deux médias agricoles. Je trouve cette situation inéquitable et vous pouvez le dire publiquement !“

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