Une victoire importante

par Jean-Pierre Lemieux

Pour la Fédération des producteurs de cultures commerciales du Québec le rejet, le 18 juillet dernier par la Régie des marchés agricoles,  de la demande d’abrogation du Règlement sur la transmission des renseignements des producteurs, constitue une victoire importante.

 Dans un communiqué le président de la Fédération, M. Christian Overbeek, estime que cela « confirme la pertinence des informations recueillies pour produire des publications sur le marché local pour le bénéfice de tous nos membres ».

 Il y a plus de trois ans, trois producteurs et deux associations d'acheteurs de grains, demandaient d'abolir le règlement qui permettait la mise en place du SRDI (Système  de recueil et de diffusion de l'information).

 Les informations du SRDI, qui proviennent des producteurs, sont accessibles sur le site de la Fédération dans un dossier électronique personnalisé à chaque producteur et servent aussi à compiler un portrait complet du marché local pour le rapport quotidien. Devant la Régie la Fédération a indiqué qu'environ 3100 producteurs avaient ouvert un dossier au SRDI. La Fédération a aussi rappelé que le projet avait reçu l'appui d'une majorité de producteurs.

 La seule modification autorisée par la Régie fait en sorte qu'il n'est plus obligatoire pour le producteur de fournir le nom de l'acheteur mentionné dans les documents relatifs au contrat. Pour le président Overbeek : « Il s'agit d'un point technique qui n'altérera en rien la qualité de l'information publiée sur le marché local ».

 50% des producteurs transmettent leurs contrats

 En entrevue le directeur général adjoint de la Fédération, M. Yves Clavel, a précisé à La Vie agricole, qu'environ 50% des producteurs transmettaient leurs contrats. Impossible de savoir combien utilise les informations du SRDI car ces données sont disponibles sur le site web ouvert à tous pour consulter toutes sortes d'informations.

 « Oui ce serait plus efficace s'il y avait 75%, c'est une manière de le voir, mais nous on dit 50% c'est mieux que d'appeler trois acheteurs le vendredi après-midi ». M. Clavel fait remarquer que ce ne sont pas tous les quelques 10 000 producteurs qui ont un intérêt pour les marchés quotidiens (n'ayant à vendre qu'une fois par année ou une fois aux deux ans).

 À la question de savoir s'il ne serait pas mieux de recevoir l'information de l'acheteur plutôt que du producteur, M. Clavel réplique que cela ne dépend pas de la Fédération ajoutant que déjà des demandes en ce sens avaient été rejetées par les acheteurs qui craignaient des bris de confidentialité. « Le projet initial tablait sur la collaboration des acheteurs » ajoute M. Clavel qui est responsable du projet depuis le début en 2006.

 

 

M. Clavel estime que « la décision qui vient d'être rendue reconnaît une certaine confidentialité à l'information colligée ». Le système actuel est sécurisé. La modification apportée par la Régie sur l'abandon de la divulgation du nom de l'acheteur « cela ne change absolument rien en terme de qualité d'information sur la diffusion de prix que l'on fait » a fait remarquer M. Clavel.

 

 

 

 

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Une victoire importante

par Jean-Pierre Lemieux

Pour la Fédération des producteurs de cultures commerciales du Québec le rejet, le 18 juillet dernier par la Régie des marchés agricoles,  de la demande d’abrogation du Règlement sur la transmission des renseignements des producteurs, constitue une victoire importante.

 Dans un communiqué le président de la Fédération, M. Christian Overbeek, estime que cela « confirme la pertinence des informations recueillies pour produire des publications sur le marché local pour le bénéfice de tous nos membres ».

 Il y a plus de trois ans, trois producteurs et deux associations d'acheteurs de grains, demandaient d'abolir le règlement qui permettait la mise en place du SRDI (Système  de recueil et de diffusion de l'information).

 Les informations du SRDI, qui proviennent des producteurs, sont accessibles sur le site de la Fédération dans un dossier électronique personnalisé à chaque producteur et servent aussi à compiler un portrait complet du marché local pour le rapport quotidien. Devant la Régie la Fédération a indiqué qu'environ 3100 producteurs avaient ouvert un dossier au SRDI. La Fédération a aussi rappelé que le projet avait reçu l'appui d'une majorité de producteurs.

 La seule modification autorisée par la Régie fait en sorte qu'il n'est plus obligatoire pour le producteur de fournir le nom de l'acheteur mentionné dans les documents relatifs au contrat. Pour le président Overbeek : « Il s'agit d'un point technique qui n'altérera en rien la qualité de l'information publiée sur le marché local ».

 50% des producteurs transmettent leurs contrats

 En entrevue le directeur général adjoint de la Fédération, M. Yves Clavel, a précisé à La Vie agricole, qu'environ 50% des producteurs transmettaient leurs contrats. Impossible de savoir combien utilise les informations du SRDI car ces données sont disponibles sur le site web ouvert à tous pour consulter toutes sortes d'informations.

 « Oui ce serait plus efficace s'il y avait 75%, c'est une manière de le voir, mais nous on dit 50% c'est mieux que d'appeler trois acheteurs le vendredi après-midi ». M. Clavel fait remarquer que ce ne sont pas tous les quelques 10 000 producteurs qui ont un intérêt pour les marchés quotidiens (n'ayant à vendre qu'une fois par année ou une fois aux deux ans).

 À la question de savoir s'il ne serait pas mieux de recevoir l'information de l'acheteur plutôt que du producteur, M. Clavel réplique que cela ne dépend pas de la Fédération ajoutant que déjà des demandes en ce sens avaient été rejetées par les acheteurs qui craignaient des bris de confidentialité. « Le projet initial tablait sur la collaboration des acheteurs » ajoute M. Clavel qui est responsable du projet depuis le début en 2006.

 

 

M. Clavel estime que « la décision qui vient d'être rendue reconnaît une certaine confidentialité à l'information colligée ». Le système actuel est sécurisé. La modification apportée par la Régie sur l'abandon de la divulgation du nom de l'acheteur « cela ne change absolument rien en terme de qualité d'information sur la diffusion de prix que l'on fait » a fait remarquer M. Clavel.

 

 

 

 

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