Au cours des derniers mois nous apprenions que grâce à une coopérative de solidarité les producteurs mauriciens pourront continuer à faire transformer du bétail et de la volaille localement. En effet, les membres de la Coopérative de solidarité Abattoir Massicotte ont annoncé fin février qu’ils faisaient l’acquisition d’Abattoir Massicotte et fils.
« En reprenant les activités d’Abattoir Massicotte et fils, la Coopérative de solidarité s’assure de garder dans la région le seul centre de transformation industriel qui offre des services de découpe et d’emballage en Mauricie et qui possède un permis C-1. La coopérative pourra assurer la qualité des produits transformés, perpétuer la qualité du service, garder les productions à une échelle humaine et continuer à servir des petits et moyens producteurs », a souligné M. Luc Beaudoin, membre de la Coopérative qui voit là une excellente nouvelle pour l’ensemble des consommateurs qui ont la fibre locale.
Conserver des emplois locaux
Cet effort collectif permet aussi de sauver des emplois locaux et d’en créer de nouveaux à moyen terme. Le fils du fondateur d’Abattoir Massicotte et fils, André Massicotte, a d’ailleurs fait le choix de se joindre à la Coopérative comme membre de soutien et de participer à sa mise en place pour assurer une transition réussie.
Ambitieuse, la Coopérative nourrit de nombreux projets. Elle souhaite entre autres offrir de nouveaux services, dont le fumage, le marinage et le séchage de la viande. Elle compte aussi proposer des produits de niche : viandes et saucisses fumées, viandes marinées, viandes séchées, etc.
« La Coopérative a été créée pour stimuler les producteurs locaux à garder leurs activités de transformation en Mauricie. L’évolution du marché nous permet aussi de croire que les besoins iront en augmentant », a ajouté M. Beaudoin.
Entreprise comptant plus de 50 ans d’existence, Abattoir Massicotte et fils était réputé pour la qualité de ses services de transformation des viandes. Avec cette acquisition, la Coopérative de solidarité prend possession du terrain auparavant occupé par l’entreprise et situé à Saint-Luc-de-Vincennes, son bâtiment principal et ses dépendances, l’ensemble de ses équipements et fournitures, ainsi que son inventaire d’emballage.