La Financière agricole du Québec présente les bilans de mi-saison

LÉVIS, QC, le 12 juill. 2011 /CNW Telbec/ – La Financière agricole du Québec présente les bilans de mi-saison en assurance récolte pour l’ensemble des régions administratives du territoire québécois. Ces bilans régionaux font état des conditions climatiques et de leur impact sur les cultures vivaces et les ruches, sur l’ensemencement et le développement des cultures annuelles, ainsi que sur le déroulement des premières récoltes, et ce, en date du 4 juillet.

Les conditions climatiques du début de la saison 2011 ont été relativement difficiles pour les productions agricoles dans la majorité des régions, à l’exception du Saguenay-Lac-Saint-Jean qui a connu un bon début de saison. On ne signale pas de dommages importants liés au gel hivernal, sauf par endroits dans les prairies de légumineuses. La plupart des ruches ont également bien passé l’hiver, à l’exception de certaines régions où les pertes hivernales ont été variables. La saison des sucres a été tardive et de longue durée toutefois, la production de sirop d’érable a été autour de la moyenne à légèrement supérieure à celle-ci, et la qualité, bonne. Ce printemps, les périodes propices aux semis ont été peu fréquentes et de courte durée au cours du mois de mai, ce qui a nécessité le report des dates limites de semis pour la majorité des cultures. Par ailleurs, les périodes d’ensemencement ont souvent été suivies par du temps frais et pluvieux qui a causé des dommages à la levée et à la croissance de plusieurs cultures. Les précipitations abondantes du printemps, cumulées à la grande quantité de neige dans les Adirondacks, ont provoqué une crue des eaux exceptionnelle de la rivière Richelieu et causé l’inondation d’environ 2 000 ha de terres agricoles.

De bonnes conditions de floraison ont été observées dans la majorité des vergers et des bleuetières. Le développement des cultures annuelles est en retard de quelques jours à plus d’une semaine, en raison des conditions printanières. Cependant, le mois de juin, généralement beau et chaud, a été favorable aux cultures annuelles et à la première fauche de foin. En date du 4 juillet, entre 50 et 95 % de la récolte de foin était terminée, selon les régions. Les rendements devraient être autour de la moyenne ou légèrement supérieurs à celle-ci et la qualité, bonne. Pour les céréales, le maïs, les protéagineuses et les pommes de terre, les rendements pourraient être, dans la majorité des régions, inférieurs aux moyennes ou autour de celles-ci. On s’attend à des résultats semblables pour les pommes, les légumes, les fraises, les framboises et la première miellée, mais à des rendements supérieurs pour les bleuets.

En date du 4 juillet, le nombre d’avis de dommages était de 2 627, comparativement à 2 246 à la même période en 2010. Les indemnités versées à ce jour sont de 1 058 600 $, dont 485 390 $ en Montérégie, principalement pour les grandes cultures.

« Par la publication de ces bilans de mi-saison, nous offrons une vue d’ensemble de l’état de situation des cultures au Québec. Bien qu’il soit trop tôt pour se prononcer sur les rendements ou la qualité des récoltes, il est important de préciser que La Financière agricole est là pour soutenir les entreprises agricoles, notamment par son Programme d’assurance récolte. Celui-ci offre une protection contre les conditions climatiques adverses ou les phénomènes naturels incontrôlables », a souligné M. Jacques
Brind’Amour, président-directeur général de La Financière agricole.
Pour de plus amples renseignements concernant les bilans de mi-saison pour chacune des régions ainsi que la sixième édition du rapport sur L’état des cultures au Québec, consultez le site Internet de La Financière agricole au : www.fadq.qc.ca. Toutes les données y apparaissent dans la section « Bilans en assurance récolte » (http://www.fadq.qc.ca/acces_medias/evenements/bilans_en_assurance_recolte/juillet_2011.html).

Avec un encours de prêts qui atteint 4,3 milliards de dollars et des valeurs assurées qui s’élèvent à plus de 4,9 milliards de dollars, La Financière agricole joue un rôle de premier plan dans le développement du secteur agricole et agroalimentaire québécois. Pour assurer la stabilité économique et financière des entreprises, elle met à leur disposition des produits et des services de qualité en matière de protection du revenu et d’assurance agricole, de capital de risque, ainsi que de financement agricole et forestier. Pour ce faire, elle compte sur une équipe multidisciplinaire qui œuvre dans un réseau de centres et de comptoirs de services répartis sur l’ensemble du territoire québécois.

Source: Mélanie Fiset

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