Le Canada accueille la Conférence internationale sur l’agri-environnement

Ottawa (Ontario), le 5 juin 2012 – Les producteurs auront la possibilité d’augmenter leurs profits tout en atténuant les effets de leurs activités sur l’environnement grâce à un partenariat entre des universitaires et le gouvernement Harper. Le ministre de l’Agriculture, Gerry Ritz, a annoncé aujourd’hui le versement de plus de 3,4 millions de dollars à l’Université de la Saskatchewan pour trouver des moyens de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) attribuables à l’agriculture dans les domaines de l’agroforesterie, de l’irrigation et de l’utilisation de l’azote. Le ministre Ritz a fait l’annonce juste avant que ne commence la réunion de l’Alliance mondiale de recherche sur les gaz à effet de serre en agriculture, à Saskatoon.

« L’économie demeure la principale priorité de notre gouvernement, et l’industrie agricole du Canada y joue un rôle déterminant en préservant la vigueur de notre économie, a déclaré le ministre Ritz. Les agriculteurs sont de bons intendants de la terre, mais l’agriculture change continuellement et les pratiques touchant l’environnement doivent suivre le rythme de ces changements. Le travail réalisé par l’Université de la Saskatchewan est une excellente façon d’aider les agriculteurs et l’environnement. »

Le Canada accueille près de 30 pays membres et débute officiellement son mandat de président du Conseil de l’Alliance mondiale de recherche pour un an. Créée en 2009, l’Alliance mondiale de recherche est un réseau international qui réunit pays industrialisés et pays en développement afin qu’ils trouvent collectivement des façons de cultiver de plus grandes quantités d’aliments et de mettre au point des systèmes de production agricole résistant davantage au climat, sans accroître les émissions de GES. Ces nouvelles technologies d’atténuation et pratiques de gestion exemplaires seront alors mises à la disposition des agriculteurs du monde entier, par l’intermédiaire de l’Alliance mondiale de recherche.

« La collaboration avec d’autres pays nous permettra de cerner et de mettre au point un plus grand nombre de solutions au profit des producteurs canadiens que nous ne pourrions le faire en travaillant seuls », a déclaré Jamshed Merchant, sous-ministre adjoint à Agriculture et Agroalimentaire Canada, qui représente maintenant le Canada à titre de président du Conseil de l’Alliance mondiale de recherche.

« La collaboration des pays dans le cadre de l’Alliance mondiale de recherche nous aide à comprendre comment réduire les pertes de carbone et d’azote sous forme de GES dans les systèmes de production végétale ou animale, a également déclaré M. Merchant. Cela se traduit par une plus grande production avec la même quantité de facteurs de production. Par exemple, des chercheurs canadiens découvrent maintenant comment améliorer l’efficacité de l’utilisation de l’azote et de l’eau dans les systèmes de production irriguée, ce qui entraînera une augmentation de la production végétale avec la même quantité d’azote et d’eau et une hausse des profits des producteurs. »

Le montant de 3,4 millions de dollars versé à l’Université de la Saskatchewan provient du Programme de lutte contre les gaz à effet de serre en agriculture (PLGESA), une initiative quinquennale dotée d’un budget de 27 millions de dollars, qui porte principalement sur la mise au point de technologies d’atténuation des émissions de GES à la ferme. Le PLGESA versera des fonds à divers partenaires au Canada pour expérimenter des approches, des mécanismes et des outils innovateurs qui apportent de véritables solutions au secteur agricole. Le PLGESA est la contribution initiale du Canada à l’Alliance mondiale de recherche.

« Comme la population mondiale ne cesse de croître, il est de plus en plus difficile pour les agriculteurs de produire de façon durable suffisamment d’aliments salubres pour nourrir tout le monde, a affirmé Karen Chad, vice-présidente de la recherche à l’Université de la Saskatchewan. Les connaissances tirées de cette recherche dans l’un de nos domaines d’expertise aideront les agriculteurs à produire plus d’aliments tout en protégeant l’environnement. »
Cet investissement sera réparti entre trois projets distincts :

• Près de 980 000 $ iront à la mise au point de nouvelles pratiques de gestion exemplaires visant à augmenter l’efficacité de l’utilisation de l’azote dans le secteur de la production fourragère et de l’élevage de bovins de boucherie, tout en réduisant au minimum les émissions d’oxyde nitreux et en optimisant la séquestration du carbone.

• Près de 920 000 $ seront utilisés pour étudier les émissions de GES dans les systèmes irrigués caractéristiques des Prairies. L’irrigation est pratiquée sur un million d’hectares de terres agricoles au Canada, et il faudra irriguer davantage pour répondre aux besoins alimentaires d’une population mondiale grandissante. Les gains d’efficacité dans l’approvisionnement en eau d’irrigation et son utilisation s’accompagnent de la capacité de réduire les GES tout en augmentant les possibilités économiques.

• La somme de 1,5 million sera employée pour étudier comment les plantations en agroforesterie peuvent contribuer à atténuer les émissions de GES.
Pour plus d’information sur l’Alliance mondiale de recherche, veuillez consulter le site http://www.globalresearchalliance.org/


Source: Meagan Murdoch
Directrice des communications
Cabinet de l’honorable Gerry Ritz

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