La députée de Mirabel et porte-parole de la deuxième opposition officielle en matière d’agriculture, de pêcheries et d’alimentation, Sylvie D’Amours, a vivement défendu les exploitants agricoles lors de l’étude du projet de loi 8 sur la main-d’œuvre agricole le 18 septembre dernier.
« Les travailleurs agricoles ont une réalité qui est particulière et fortement méconnue tant par la population que par les institutions québécoises. On se doit de les soutenir en faisant un travail rigoureux lors de l’étude des projets de loi. Se fonder sur des perceptions ou des considérations politiques serait un manque de respect pour ceux qui travaillent à nourrir la population québécoise » a lancé la députée Sylvie D’Amours.
« Je comprends que le Parti Québécois essaie de se rapprocher des syndicats dans une tentative désespérée de retrouver des appuis dans la population, mais le constat est clair : en matière d’agriculture, le PQ est encore déconnecté de ce qui se passe sur le terrain » a affirmé la députée.
Elle rappelle que le Parti Québécois a présenté les travailleurs agricoles comme étant des gens tant vulnérables que l’État n’a d’autres choix que de venir les sauver en implantant des syndicats dans les fermes du Québec. Un constat nullement partagé par la Coalition Avenir Québec.
« Arrêtons de vivre dans les nuages, l’économie agricole est dans une situation précaire au Québec. Je ne crois pas que c’est le moment d’augmenter la complexité de la gestion de leur entreprise » a poursuivi Sylvie D’Amours.