« L’UPA voit négativement le passage de pipelines en zone agricole, mais c’est une réalité à laquelle les producteurs sont fréquemment confrontés » et l'Union des producteurs agricoles prend tous les moyens pour protéger les droits de ses membres.« Lorsque c’est le cas, la négociation d’une entente-cadre est la meilleure façon de s’assurer que leurs droits seront respectés et que leurs terres seront protégées si le promoteur obtient éventuellement le feu vert. Cela inclut siéger à divers comités si c’est à l’avantage des producteurs ».
C'est ainsi que le porte-parole de l'UPA, M. Patrice Juneau, répond aux inquiétudes soulevées par une agricultrice, Mme France Lamonde, que La vie agricole a rencontrée. L'agricultrice de Saint-Jean-Chrysostome qui est présidente de l'Association de propriétaires privés, agricoles (acéricoles) et forestiers (apPAF) soulignait aussi le manque d'information sur les discussions sur cette éventuelle entente-cadre.
Par courriel, le conseiller aux affaires publiques de l'UPA nous a écrit : « Les instances régionales de l’Union sont mises à contribution tout au long du processus de négociation ».
En français
« Quant à la traduction des documents, l’UPA a fait des représentations auprès de Oléoduc Énergie Est ltée, de l’Office national de l’énergie et du Commissaire aux langues officielles »,dit-il.
M. Juneau ajoute : « L’Union a fait valoir que près de la moitié de la nouvelle infrastructure serait située au Québec, que le promoteur ne ménage pas les efforts lorsqu’il s’agit de traduire en français les campagnes de promotion du projet et que nous comptions donc sur sa collaboration pour en faire autant en ce qui concerne les documents officiels de consultation ».