“Une p’tite vite !“

La Vie agricole a rejoint ce matin, Mario Cantin, ancien vice-président de la Société d’agriculture de Montmagny en 2013 et maintenant secrétaire. Actuellement représentant dans le monde agricole, il a été producteur laitier et producteur de bovins. Nous lui avons demandé  pourquoi, comme le prétend Étienne Roy dans son entrevue avec La Vie agricole, annoncer le 15 mars 2013 l’expo provinciale à Montmagny s’ils n’étaient pas prêts ? 

C’est frustrant: “ On s'en est fait passer une p'tite vite !“

“SI vous vous rappelez bien, on était en crise à l’époque avec la démission de quatre membres du conseil d’administration. On ne pouvait pas techniquement aller en soumission à Expo-Québec car le conseil d’administration n’avait pas quorum. Il n’y avait  plus sur le conseil que Simon Boulet, président, Sylvie Dionne et moi. Avec Sylvie, quand on a su que la compagnie Équipements Laitiers Bilodeau allait en soumission, on trouvait ça bien en se disant, on n’aura pas à négocier avec une autre expo. Mais comme au final, seuls Simon Boulet et la directrice générale de l’époque ont négocié avec Étienne Roy le propriétaire d’Équipements Laitiers Bilodeau,on a était très surpris d’apprendre que la différence entre l’achat par Étienne Roy et la SACM soit de 170 000 $. C’est frustrant! C’est clair qu’on s’en est fait passer une petite vite!“

Contrat de gré à gré !

À la question à savoir s’il s’agissait bien d’un contrat de gré à gré, M.Cantin confirme :“ Oui, cela s’est fait de gré à gré mais on n’avait plus le temps de lancer un appel d’offre en Mai. On était coincé dans le temps ! Il n’y avait pas de matériel disponible ailleurs et oui,  il est vrai qu’un tel matériel vaut le double en valeur à neuf.  Mais le profit qu’on nous avait annoncé était de l’ordre de 50 000 $. Encore une fois c’est Simon Boulet et Isabelle Desrosiers qui ont négocié. Et ce que Christian Pons vous a dit quant aux liens familiaux entre Simon Boulet et Etienne Roy est vrai : La blonde à Étienne, c’est la sœur de Simon Boulet.“

“ L’UPA, j’ai de la misère à les suivre“`, Mario Cantin

Sur l’autre sujet abordé avec Christian Pons et le manque de concertation entre les associations, les fédérations et les expositions, Mario Cantin confirme le même discours :

“Nous constatons que la concertation n’est pas là. Les associations ne participent pas forcément adéquatement aux expositions agricoles et dans ce dossier-là, je ne sais pas trop ce que fait l’UPA. Je ne suis plus producteur depuis 4 ans et L’UPA, en ce moment, j’ai de la misère à les suivre !“

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