Paradis écoute des acériculteurs contestataires

Des acériculteurs ont été reçus au bureau de comté du ministre Paradis à sa demande. Mme Nathalie Bombardier et Daniel Gaudreau, propriétaires d’une érablière en Estrie, lui ont réclamé une enquête publique

Nathalie Bombardier nous a dit être confiante : “ Le ministre est conscient du problème du système. Je suis confiante de voir venir des changements dans l’avenir. C’est sûr qu’il est un politique. Il doit être impartial mais il a eu une écoute très, très attentive“, nous a-t-elle confié. “Il veut savoir ce qui ce passe sur le terrain, comprendre le côté législatif, comprendre  les contestations contre Fédération et les manoeuvres stratégiques et juridiques de l’UPA!“, a-t-elle ajoutée en entrevue avec La Vie agricole

Le couple a toutefois à court terme pris entente avec sa Fédération. Et si la saisie est maintenue et qu’ils sont passibles d’amendes lorsqu’ils passeront devant la Régie des marchés,  la Fédération a libéré 18 000 livres de sirop qui pourront être vendues à des conditions selon les normes de la Fédération.

“On craint plus la météo que les États-Unis“

Pour le couple Gaudreau / Bombardier, l’attitude de l’UPA et de la Fédération reste “un abus de pouvoir, un cercle vicieux dans lequel le Québec est prix“. Les États-Unis sont de plus en plus en train de prendre le marché estime le couple Gaudreau/Bombardier.  Pour eux, le Québec doit réagir et vite. Ils en appellent le ministre Paradis à poser des actions dont une enquête publique. Bien que tous deux membres de l’Union paysanne, ils ont aussi essayé dans le passé de faire valoir leur point de vue au sein de leur UPA régional mais ils nous ont dit avoir frappé un mur. Nathalie Bombardier  se désole que l’UPA ait publié il y a quelques temps dans un media local cet avis : “On craint plus la météo que les États-Unis“

 

Rappel

Plusieurs petits producteurs et l’Union paysanne accusent le système actuel de la Fédération des producteurs acériculteurs du Québec de brimer leur liberté de vente et de mise en marché. Ils s’insurgent contre les règles de commercialisation imposées. Depuis quelques semaines La Fédération a recours à des agents de sécurité pour surveiller des acériculteurs de l’Estrie.

 

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