“La liberté d’expression et d’association continue d’exister pour tous et chacun. Les gens sont libres de s’exprimer et de s’associer s’ils n’ont pas le même point de vue que L’UPA“ de déclarer Thomas Mulcair à La Vie agricole dans le cadre d’une entrevue éditoriale qui sera publiée dans le numéro du mois de Mai. Il ajoute : “D’avoir un guichet unique pour la négociation, il me semble que ça va de soi. L’existence même de l’Union paysanne est la preuve qu’on n’a pas besoin d’avoir une reconnaissance au terme de la loi.“
Le débat est politique
S’il croit à l’accréditation unique Thomas Mulcair croit comme Benoit Girouard que le débat est politique et doit se faire à l’assemblée nationale. Nos députés en auront-ils l’audace ?
“Moi, comme ministre de l’environnement, j’ai traité souvent avec L’UPA, avec Laurent Pellerin à l’époque mais ça ne m’empêchait pas de rencontrer à un éventail d’autres groupes avec d’autres points de vue. Mais quant à la reconnaissance d’autres groupes c’est un choix qui revient à la province. Le monopole n’existe pas ailleurs. Est-ce un problème en soit ? C’est un débat qui doit avoir lieu à l’assemblée nationale du Québec.“