Le lait du Vermont s’en vient !

L’actualité a publié un article provenant de La Presse canadienne faisant état d’une nouvelle entente pour promouvoir les collaborations et échanges entre les entreprises du Québec et du Vermont. Elles auront désormais plus de soutien du gouvernement du Québec en vertu d’une nouvelle entente entre les communautés d’affaires de ces deux juridictions.

L’entente privilégie plusieurs secteurs dont l’agriculture

L’article rappelle que le Québec et l’État américain espèrent accentuer leurs échanges commerciaux, qui ont bondi de 37 pour cent depuis 2010 pour se chiffrer à 4,8 milliards $ l’an dernier. Philippe Couillard, premier ministre du Québec est fier et dit que les échanges pourraient augmenter de cinq à 10% et que cela représente entre 250 et 500 millions $ de plus. Le gouverneur du Vermont, Peter Shumlin a déclaré à L’actualité: «Le but n’est pas d’encourager une entreprise de quitter le Québec pour venir chez nous. Il s’agit plutôt de l’encourager à venir au Vermont lorsqu’elle veut s’établir aux États-Unis.» M. Couillard a précisé que l’entente prévoyait un soutien aux compagnies désireuses d’étendre leurs activités au sud de la frontière.

Et le lait ?

Le gouverneur du Vermont a tenu à se faire rassurant en ce qui a trait à l’étiquetage des produits laitiers en provenance du Vermont qui termineront dans les épiceries québécoises suite au Partenariat Transpacifique si le nouveau premier ministre Justin Trudeau donne suite aux ententes prises sous le gouvernement conservateur de Stephen Harper.

 «Nous sommes fortement en faveur de l’étiquetage des produits. La plupart de nos fermiers n’ont pas recours aux hormones de croissance.» a-t-il déclaré selon ce que rapporte l’article en question.

Inquiétude des producteurs québécois

Dès la circulation de cette information sur les réseaux sociaux, plusieurs acteurs du monde agricole au Québec s’inquiétaient et écrivaient sur la page Facebook Lait’quitable qui regroupe 2600 membres dont La Vie agricole.

“On s’est fait vendre par notre propre gouvernement provincial“ écrit Geneviève Audet.

“ Va-t-il falloir faire la tournée des épiceries et tout détruire les produits étrangers pour se faire entendre“ écrit quant à lui Stéphane Goncerut

“ Depuis quand le gouvernement provincial peut-il faire des ententes dans un secteur sous juridiction fédérale“ de déclarer Dany Lavoie

 

 

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