“Les citoyens d’Oka ont fait part de leur position concernant le projet de mine d’Eco-Niobium au conseil municipal lundi soir et le verdict est clair, le projet n’obtient pas l’acceptabilité sociale requise pour sa poursuite!“ a déclaré, la députée de Mirabel, Sylvie D’Amours. Elle dit souhaiter défendre cette position avec ardeur et conviction dans les prochaines semaines.
« Ce qui nous est proposé est un projet qui ravive des plaies très douloureuses pour une grande partie de la municipalité. D’autant plus que j’ai moi-même constaté que le projet ne répond pas à de nombreuses préoccupations des résidents à proximité, des producteurs agricoles et des autres citoyens de la municipalité » indique la députée.
D’ailleurs, après de nombreuses discussions avec le ministère des Ressources naturelles (MERN), Sylvie D’Amours nous apprend qu’elle a été informée que celui-ci allongera près de 1,4 million de dollars en 2017-2018 pour le rétablissement du site de la St-Lawrence, et le tout, conformément au plan de travail du gouvernement. « Ainsi, en tant que contribuable d’Oka, vous n’aurez pas à assumer les coûts pour décontaminer la mine, et ce, nonobstant le rejet du projet d’Éco Niobium. » a annoncé Madame D’Amours devant des centaines de citoyens réunis à l’Église d’Oka pour la séance municipale.
La nouvelle façon de faire de la politique !
Depuis l’annonce du conseil municipal d’Oka, le 7 mars dernier, de laisser les promoteurs d’Eco-Niobium présenter un nouveau projet de mine sur le site de la St-Lawrence Colombium, la députée s’est dite à l’écoute de tous les acteurs (citoyens, politiques, économiques, communautaires, etc.). Elle déclare qu’elle et son bureau ont reçu de nombreux appels, beaucoup de courriels et ont assisté à cinq rencontres sur six concernant le projet. « C’était important pour moi de laisser la population prendre une décision et d’aller au bout du processus de consultation proposé par le maire. À mon avis, ouvrir la décision collective à la participation citoyenne, c’est ça la nouvelle façon de faire de la politique » conclue-t-elle.