L’eau c’est la vie…

Le Québec possède une quantité impressionnante d’eau avec ses 450 000 lacs, rivières et surtout grâce au majestueux Fleuve St-Laurent, qui, à lui seul, draine environ 10% des eaux douces du monde. Sachez que moins de 2% du volume des eaux est utilisable pour l’humain, l’animal et les plantes.  

 Réflexions sur cette ressource non renouvelable :

-La quantité d’eau sur terre est évaluée à 1,38 milliard de Km³, mais l’eau douce ne compte que pour 35 millions de Km³

-L’animal est constitué d’environ 60% d’eau, mais la méduse en contient 95%

-L’humain en contient 65% quant aux fruits/légumes, on parle de75% avec un pic à 97% pour le melon

-Notre consommation quotidienne dépasse 450 litres/personne, mais une vache peut boire jusqu’à 150 litres/jour.

L’ONU recommande un minimum de 75 litres/personne/jour pour être acceptable et le seuil de pauvreté en matière d’eau se situe à moins de 50 litres.

Selon l`ONU, environ 60% de l’eau douce du monde se retrouve dans 9 pays seulement soit le Canada, les États-Unis, le Brésil, la Chine, la Colombie, le Pérou, l’Indonésie, l’Inde et la Russie… et il y a environ 230 pays dans le monde.

Ici, au Québec, on gère l’eau, dans bien des cas, comme si elle n’avait aucune valeur.                         

C`est évident qu’avec un apport annuel de plus de 1000mm par an, notre défi c’est de l’évacuer rapidement par un bon drainage.                                                                                                                            Une visite des champs s’impose, tout de suite après une bonne pluie, pour déceler où sont les faiblesses d’absorption de l’eau par vos sols…et en même temps vérifier les carences, les insectes, les stress sur vos plantes, etc.

Un bon égouttement est essentiel pour :

-diminuer le lessivage des minéraux
-améliorer l’aération du sol et le travail des bactéries
-favoriser les rendements élevés

Il est important d’appliquer du Calcium favorise les agrégats du sol (particules grossières) donc la porosité pour capter l’air et laisser écouler l’eau

 Les changements climatiques vont compliquer  la gestion de l’eau en agriculture.  Une chance que les cultures sont de plus en plus performantes dans leur utilisation de l’eau. Depuis 30 ans, on a amélioré de 50% leur efficacité à transformer l’eau en « rendement »

Vous voyez ce qui se passe en Californie depuis les 5 dernières années.                                                                 

Jocelyn Boudreau, Président d’Hortau, compagnie de Lévis, y  fait des affaires d’or en chiffre d’affaires, en matière de gestion d`eau. Comme l’agriculture utilise plus de 80% de l’eau pour ses besoins, la pression est forte avec les  « villes » et ce n’est qu’un début…

2015 : 1 personne sur 5 dans le monde n’a pas accès à l’eau potable

2015 : 40 % de la population mondiale ne dispose pas d’un service d’assainissement de base de l’eau

2025 :  On prévoit que 1,8 milliard de Chinois seront privés d’eau en raison de la fonte des glaciers du Tibet

2025 : 48 % de la population mondiale habitera des régions de « stress hydrique »…ce sera 60% en 2035.

2050 : 1 personne sur 3 dans le monde pourrait manquer d’eau douce… c’est plus de 3 milliards!!!

2100 :  Cusco au Pérou (ancienne capitale de l’Empire INCA) aura perdu tous ses glaciers, donc sa source d’eau…

 Ref : Site Internet : National Geographic, Water, a special issue        USDA-World Resources Institute

 

 Dans quelques années, le monde aura soif…et l’agriculture mondiale en souffrira.  Louis Pasteur avait coutume de dire que « nous buvons 90 % de nos maladies ». Aujourd'hui, selon l'Organisation mondiale de la santé, entre 3 et 5 millions de personnes meurent chaque année dans le monde, de maladies dues à l'eau.

Donc,  respectons l’eau avec de bons systèmes  de drainage et de nivellement, d’irrigation (en passant, j’aimerais souligner que Rolland Harnois de St-Thomas a été le premier vendeur de systèmes d’irrigation par aspersion, au Québec, pour le tabac en 1958) appliquons correctement nos intrants (engrais, lisiers, pesticides, chaux, etc.) en fonction des zones à protéger.      

 Évitons les déversements de produits toxiques, car, une fois contaminée, l’eau s’en souviendra longtemps.

 

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