Le bon vieux lait !

NDLR : Voici une opinion reçue à La Vie agricole au printemps dernier, tout à fait d’actualité en période de Sommet sur l’Alimentation. 

J’arrive à la maison et mon tout premier mensuel de  “La Vie agricole“ est déposé sur la table. Vous n’avez pas idée combien je suis impatiente de le lire. Je connaissais déjà, un peu, l’histoire des protéines de lait chargées d’hormones de croissance venant des États-Unis.  Alors, suite à la lecture de l’article de l’agronome Yan Turmine : “Retrouver la Tendance du Bon Vieux Lait!“ avril 2016; voici ma réaction.

Je bois du lait de vache, du lait de chèvre, du lait de soya et je mange du yogourt et du fromage. Quel délice! L’importation du substances laitières et plus particulièrement de substances avec des hormones de croissance synthétiques m’agace  énormément. Nous avons tout ici au Québec, pour produire le meilleur lait et les meilleurs produits laitiers. Le libre-échange, qui souvent est unidirectionnel, n’aide pas nos producteurs.

Donnez la chance aux consommateurs de dire “Non“ aux produits laitiers synthétiques en les informant beaucoup plus. Moi, je suis chanceuse car j’ai, dans ma famille, des gens qui peuvent me donner des réponses à mes interrogations. Mais SVP Restez honnêtes.

Je suis certaine de ne pas être seule intéressée par la qualité de ce que je mange. On en parle de plus en plus autour de moi. On m’expliquait récemment que certains antibiotiques sont donnés en prévention pour empêcher la mortalité dans les poulaillers mais que ces antibiotiques ne sont pratiquement plus existants ou complètement disparus lors de la vente du produit. On pourrait crier fort que c’est néfaste mais lorsqu’on m’explique que ça empêche la mortalité des animaux et que ça été pensé pour disparaître avant la consommation; bien, je me repositionne. Aussi, on m’informe qu’il y a des retraits d’antibiotiques utilisés chez les animaux qu’on utilise également chez les humains. Là encore je me dis qu’on a fait un lien sur la perte de l’efficacité de ces antibiotiques chez les humains qu’engendrerait la continuité de l’utilisation chez les animaux. Voyez que je continue mon analyse.  Et tout ça peut être expliqué au public pour faire avancer la réflexion.

Qu’en pensez-vous?

Pour terminer, je rêve un jour de manger un yogourt qui goûte le yogourt, avec son petit côté suret. Ajoutez-y du miel ou du sirop d’érable, “Made in Québec“ et le tour est joué!

Je rêve aussi du jour où je boirai, comme lorsque j’étais plus jeune et que j’allais chez mon oncle producteur laitier, le lait de vaches sans aucun ajout et dans le respect de l’animal. Mélangez la crème ou pas, avant de vous verser un verre. A vous de décider!

Bonne dégustation

 

Johanne Desjardins- Laval

 

 

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