La ministre du Commerce international du Canada, Chrystia Freeland, de retour de Bruxelles où elle a participé à la signature de l’accord Canada-Europe a promis hier de finaliser et d’annoncer un programme de compensation financière pour les producteurs laitiers et fromagers avant la mise en oeuvre de l’accord de libre-échange entre Canada et l’Union européenne (UE).
Un traité en fonction avec l’accord des pays souverains ?
On sait que les ratifications dans les différents parlements doivent se faire au cours des prochains mois, mais aussi qu’une approbation par les eurodéputés signifierait qu’environ 98 % des éléments du traité dits de compétence européenne entreraient en vigueur en attendant l’aval des Parlements des 28 États souverains et membres de L’Union européenne.
Mais qui aura les quotas d’importation ?
« Nous sommes en train de finaliser les programmes », a déclaré Chrystia Freeland assurant que le tout sera connu avant la ratification. Mais aucun montant n’a encore été dévoilé pour compenser l’importation de 17 500 tonnes de fromages prévue dans l’accord. On sait que cette nouvelle entente entre le Canada et l’Europe représente une perte de plus de 300 millions de dollars par an pour l’industrie laitière et les fromagers du Québec et du Canada. Et rien ne filtre encore sur les identités de ceux qui détiendront les quotas d’importation, véritable mine d’or que plusieurs en coulisse doivent tenter actuellement s’arracher !