Les 4 et 5 avril prochains, la ville de Québec sera l'épicentre mondial de la lutte à la fraude alimentaire alors qu'elle sera l'hôte d'une très importante conférence internationale sur ce sujet. Face à un phénomène qui prend de l'ampleur et dont les ramifications sont planétaires, la conférence réunira des expert de niveau international en provenance d'une dizaine de pays et d'organismes supra-nationaux tel que l'Agence des Nations Unies pour l'agriculture et l'alimentation et la Commission européenne. Des représentants tant des gouvernements, du milieu universitaire, de l'entreprise que des agences de sécurité seront de la partie. L'objectif: partager la compréhension et les connaissances sur le phénomène et créer un élan pour une action collective.
Selon un des organisateurs, M. Marc Hamilton, du Groupe EnvironeX de Québec, il faut s'attendre à une augmentation des problèmes liés à la fraude alimentaire à mesure que les chaînes d'approvisionnement se complexifient et s'internationalisent. Les enjeux liés à l'harmonisation et à l'intégrité des mesures de contrôle tout au long de cette chaîne ne peuvent être traités à l'échelle locale ou nationale mais exigent une étroite collaboration entre plusieurs pays, ce que la conférence tentera de favoriser.
Signe de l'importance de cet effort de concertation, la rencontre de Québec est le premier volet d'un événement en deux temps, la seconde phase devant se tenir l'automne prochain en Chine.
Selon M. Hamilton, la tenue de cette rencontre à Québec permet de souligner l'importance de la région dans la réflexion et la recherche sur les moyens de détections et les stratégies de prévention de la fraude alimentaire. L'Université Laval, à travers son Institut de nutrition et d'aliments fonctionnels, est en effet une des principales organisatrices de l'événement, en collaboration avec l'Université Queen de Belfast.