Les quotas : Doyon réplique à Lamontagne

Le professeur Maurice Doyon a réagit vivement sur les réseaux sociaux suite à l’opinion émise par Dominic Lamontagne dans son texte «Les quotas, qu’ossa donne?» à la sortie de sa conférence sur la gestion de l’offre donnée le 23 novembre dernier. 

M.Doyon écrit alors : « Dommage Dominic que tu ne mentionnes pas la discussion concernant les circuits courts, du fait que j'y suis favorable et que mon point est que la gestion de l’offre se doit d’être plus flexible, sous risque de disparaître. Tu as raté une bonne discussion avec le jeune homme en question concernant la relève. Ce dernier avouait qu’il y avait en effet beaucoup d’aide au Québec et qu’il n’avait en fait même pas utilisé toute l’aide disponible, ce que je l’ai encouragé à faire.»

Il ajoute : «L’ensemble alimentaire ne peut pas venir des circuits courts, mais il y a certainement une grande place pour ces derniers. Si tu crois que je fais de la propagande pour la gestion de l’offre, il serait utile que tu ailles lire mes publications. Je n’ai pas d’intérêt économique dans la gestion de l’offre, c’est vraiment mes six années à vivre aux États-Unis et à étudier l’agriculture américaine qui m’ont convaincu des bienfaits économiques de ce système (j’ai même vécu dans plusieurs États). J’ai choisi de changer les choses de l’intérieur.»

Il rappelle à Dominic Lamontagne qu’il a déjà été la cible de l’UPA, de son président, Marcel Groleau, et de son  journal syndical, La Terre de chez nous.

« Par le passé, j’ai été caricaturé par La Terre de chez nous, subi les foudres de Marcel Groleau dans une lettre ouverte, j’ai été hué par des producteurs de lait dans des conférences; mais la plupart des points que je soulevais font maintenant partie du système. Je crois qu’avant de me décrire comme un jovialiste de la gestion de l’offre tu devrais me parler davantage, ou t’informer sur moi. Peut-être devrais-tu sortir de ton cercle? »

Et il conclut : « Car à ne discuter qu’avec les gens qui pensent comme toi, tu ne feras pas avancer ton point aussi rapidement. Malgré tes propos qui rapportent mal, à mon avis, ma présentation, mon discours quant aux productions sous quota et l’accès qui doit être amélioré pour les petits producteurs, demeure. Car c’est la chose sensible à faire pour l’agriculture du Québec, selon mon analyse.»

 

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