Charles Félix-Ross, directeur général de l’UPA, a présenté ce matin à Québec au Centre des congrès dans le cadre du 93ème congrès de l’UPA, le rapport du syndicat pour l’année 2017 et il s’est félicité des résultats obtenus en soulignant « L’UPA c’est un marteau et quand on se met tous ensemble ça fesse un peu plus!».
« Cette année a été essoufflante pour l’organisation, mais gratifiante. On sent des éclaircies avec la nouvelle politique alimentaire du printemps prochain», a déclaré d’emblée Charles-Félix Ross.
L’UPA c’est le regroupement de 28 312 fermes, a-t-il rappelé. Il a mis de l’avant le taux d’adhésion «volontaire» de la part des producteurs.
« À travers la mise en marché collective en 2016, les producteurs engendrent des retombées importantes pour l’agriculture québécoise», de préciser le directeur général de l’UPA.
Il a ensuite souligné la victoire de l’abolition de la limite de séjour des travailleurs étrangers et la mise en place de l’équité pour les membres coopératifs concernant la fiscalité des PME.
L’UPA a mis la pression sur le gouvernement
«La taxation foncière fut un bel exemple de mobilisation. On a dénoncé cette réforme. Les analyses démontraient clairement une augmentation des taxes pour les producteurs», a-t-il dit.
Ross a rappelé les manifestations devant les bureaux de Pierre Paradis, ministre de l’Agriculture à l’époque. Il a souligné «l’accueil glacial fait au ministre Paradis au congrès 2016 et l’envoi de mises en demeure au gouvernement», comme des moyens qui ont permis de faire changer le gouvernement d’orientation.
«En janvier on a fait monter la pression un peu plus et on a commencé à parler du blocage des sentiers de motoneiges. Et le 26 janvier le ministre de l’Agriculture précédent a abdiqué de son poste», a-t-il dit se félicitant le 3 février du recul du gouvernement.
La protection du territoire agricole: Pangea encore dans la mire!
«Le territoire agricole est aussi sous pression et on est intervenu dès le printemps dernier sur la loi 122 qui touchait à la protection du territoire agricole et on a limité l’effet de la loi», a précisé le directeur général de l’UPA.
«On a dénoncé cette année les investissements de type Pangea», a-t-il rappelé, « Pangea est très actif en ce moment dans le Bas-Saint-Laurent», de préciser Ross. Il a rappelé le souhait que le gouvernement bloque à 100 hectares par année l’achat possible de terres agricoles.
L’ALENA, Marcel Groleau à la table des négociations
Charles-Félix Ross a souligné le rôle majeur joué par l’UPA entre autres par la présence de Marcel Groleau à la table des négociations concernant L’ALENA.
« On veut à la fois de l’accès au marché, mais le maintien sans compromis de la gestion de l’offre. Notre président participe au conseil de l’ALENA auprès de la ministre Freeland. L’UPA va maintenir la pression entre autres sur le gouvernement fédéral», a-t-il conclu.
L’UPA en 2017 en quelques chiffres
- 63 millions à la promotion des produits
- 48 formations syndicales en région, 20 formations sur le plan provincial
- 35 communiqués de presse au cours de l’année 2016
- 60 ententes de partenariats et visibilités
- 7 vidéos
- 3400 personnes rejointes par webinaire.
- 2,2 millions de visiteurs aux portes ouvertes de L’UPA