Voilà une nouvelle année qui débute avec 2018
Une autre année qui va nous apporter son lot de casse-têtes et de défis
Mais qui de nous ne désire pas faire mieux que l’an passé?
Comment font les champions du NCGA pour atteindre 542,3 b/A (34,2 t/Ha) de maïs-grain ou produire 35,457 Kg (78,200 lb) de lait avec la vache Holstein Aftershock 3918 dans le Wisconsin?
Durant l’hiver, c’est le temps de réfléchir à toutes ces questions…
« Dois-je agrandir mes surfaces, acheter du quota, changer mon parc de machinerie, embaucher, changer de cultures ou de fournisseurs, améliorer mon système d’entreposage de grains ou d’ensilage, investir dans la recherche ou la formation de mon personnel, modifier mon étable, échanger des terres avec le voisin pour améliorer mes rotations, trouver de nouveaux marchés, etc. »
Présentement, la terre se repose, mais compte sur vous pour améliorer son sort dès les beaux jours du printemps.
Einstein a déjà dit: « La folie, c’est de faire la même chose en espérant des résultats différents »
C’est bien connu, les terres agricoles ne servent plus uniquement que pour la production de nourriture.
Elles produisent également :
-de l’énergie, par exemple de l’éthanol (maïs), du biodiésel (gras animal, huile végétale), de l’électricité (fumier-purin), des matériaux de chauffage et de construction (bois)
-de la biomasse pour les pâtes et papiers et les panneaux d’aggloméré
-des plantes pour la fibre vestimentaire (asclépiade) des isolants (chanvre, millet) de l’amidon pour les emballages biodégradables (maïs, pomme de terre) des nutraceutiques (bleuet, canneberge, cassis) des médicaments (base animale ou végétale) des probiotiques (lait) des antioxydants, du houblon (bière) vin, jus, liqueur, et bientôt, du cannabis thérapeutique!
-et plusieurs nouveautés : amélanchier, camerise, argousier, mûre, sureau, chicoutai, pimbina, édamame, aronia, fleurs comestibles, topinambour, champignon, la liste est longue. Pensez au marché des spiritueux qui se développe à vive allure, à partir de millet, d’algues, de thuya, de menthe, de bleuets sauvages, de pétales de rose, etc.
Elles sont responsables de notre bien-être, en :
– utilisant les boues urbaines, les composts d’herbage, de feuilles
– captant le CO2 par les plantes vertes
– filtrant notre eau potable
– étant des sites de rencontres (ex : érablières) ou lieux touristiques (ex : 1845 fermes recensées en 2015 pour la route des vins, fromageries, l`autocueillette, distilleries, La Véloroute des Bleuets, sentiers de ski de fond, clubs de motoneiges )
Bref, les terres sont donc signe de SOLUTION et non de POLLUTION pour la Planète
Ei
L’hiver : période idéale de nouveaux contacts, de nouvelles idées
Voilà pourquoi les occasions ne manquent pas :
-Le Salon de l’Agriculture de Saint-Hyacinthe
-Le Salon de la Machinerie de Québec(SIMAQ)
-Le Rendez-vous Végétal au Dix-30 à Brossard
-Le SAAC de l`Université Laval
-Les colloques du CRAAQ y traitant d’énergie, de rotations, de cultures, de gestion, d’environnement
-Les rencontres organisées par le secteur public et privé où se dévoilent les nouveautés de la prochaine saison, que ce soit strictement technique ou commercial (machinerie, intrants, financement, etc.)
-Des voyages à l’étranger sont également offerts aux producteurs pour « tâter le marché » ou pour s’ajuster à la demande du consommateur.
Trois exemples : 1-Sia (Paris, avec ½ million de visiteurs) 2-World Ag Expo (Tulare, CA, avec plus de 1500 exposants) 3-Groupe Export agroalimentaire Québec-Canada (Américain ou Européen)
-Certains producteurs optent aussi pour l’apprentissage d’une troisième langue (ex : l’Espagnol) car de plus en plus de leurs employé(e)s sont Mexicains, Guatémaltèques, Honduriens, Salvadoriens, etc.
-Finalement, plusieurs font un petit voyage dans le Sud pour accumuler l’énergie nécessaire afin de mieux performer … une bonne dose de soleil, ça fait pas de tort!
Conclusion
Je suis assuré que plusieurs vont prendre le temps d’évaluer quoi faire de mieux ou de nouveau en 2018 Un marché-niche peut rapporter beaucoup. L’important, c’est la ligne du bas qui compte et ne sous-estimer pas le plaisir encouru par la rencontre d’une nouvelle clientèle…venue découvrir votre passion et les bons soins que vous apportez à votre terre!
Le monde a besoin de vous, oui pour la nourriture, mais pour bien d’autres choses également.
Ne soyez pas gênés de le dire, haut et fort!!!