L’Union paysanne et le CEA seront-ils conviés à la «déclaration de reconnaissance du patrimoine naturel et des infrastructures vertes » du PQ !

 Le député de Jonquière et porte-parole du Parti Québécois en matière d’environnement, Sylvain Gaudreault, le député de Berthier et porte-parole en matière d’agriculture, André Villeneuve, et le candidat du Parti Québécois dans Saint-Hyacinthe, Daniel Breton, ont proposé le 9 août dernier que le Québec se dote d’une « déclaration de reconnaissance du patrimoine naturel et des infrastructures vertes », afin de favoriser la protection des milieux naturels et de souligner l’importance du travail de ceux qui les valorisent. C’est une idée prometteuse. Le communiqué ne précise pas quelles organisations seront conviées à la consultation et si L’Union paysanne et le Conseil des entrepreneurs agricoles (CEA) en feront partie ou si la discussion ne se fera qu’avec l’UPA pour ce qui concerne la partie agricole !

Selon le Parti Québécois, si le gouvernement du 1er octobre prochain est dirigé par son organisation, il s’engagerait à doter le Québec d’une « déclaration de reconnaissance du patrimoine naturel et des infrastructures vertes » pour souligner l’importance :

  • Des milieux naturels indispensables à la préservation de la diversité biologique, à la santé et au bien-être général des citoyens et de l’environnement, ainsi qu’à la résilience de notre économie;
  • Des gardiens de ces milieux naturels : agriculteurs, forestiers, propriétaires terriens, groupes environnementaux, aménagistes, municipalités, citoyens.
  • De la valeur des services fournis par la biodiversité et les écosystèmes, et par leurs gestionnaires.

 

Après une telle déclaration le PQ envisage de consulter les principaux partenaires du monde agricole, des groupes environnementaux, et des municipalités pour mettre en place un plan d’action pour mettre en œuvre les principes énoncés. L’Union paysanne et le Conseil des entrepreneurs agricoles seront-ils conviés à la consultation ou écartés du débat ?

« Il est plus que temps que l’État du Québec reconnaisse l’apport du monde agricole; ses acteurs agissent comme gardiens du patrimoine naturel. Si, comme société, nous exigeons d’eux qu’ils protègent les milieux humides, les boisés riches en biodiversité ou encore qu’ils mettent en place des bandes riveraines – ce qu’ils font, d’ailleurs, en toute conscience environnementale –, eh bien assurons-nous qu’ils ont les moyens nécessaires pour le faire! Bien sûr, cela passe la reconnaissance, mais également par un meilleur soutien, qui donnera le goût d’en faire encore davantage. Bref, allons aussi loin qu’il est possible dans la poursuite de l’excellence! Voilà ce que nous nous engageons à faire en tant que gouvernement », a déclaré André Villeneuve.

 

 

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