Alors que François Legault, chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ), fait les manchettes en annonçant que son organisation est représentée par plus de femmes que d’hommes et que cela va révolutionner la vie politique québécoise, on apprend le week-end dernier que Marguerite Blais a été empêchée d’assister à un débat dans sa circonscription ! Et nos informations nous laissent présager que Sylvie D'Amours, pourtant critique en matière d'agriculture au Québec pour son parti, n'est pas le premier choix de la CAQ pour un débat agricole à venir.
Sylvie D’Amours, critique en matière agricole pour la Coalition Avenir Québec depuis des années, semblait surprise la semaine passée lorsque La Vie agricole lui a appris que le débat qui est organisé par L’Institut Jean-Garon (IJG) à l’ENAP à Québec le 18 septembre prochain risque de se faire sans elle !
Non pas que l’Institut ne souhaite pas sa présence: Simon Bégin, ancien attaché de presse de Jean Garon et président de L’IJG et responsable de l’organisation de ce débat a contacté chacun des partis pour connaître le nom de chaque représentant de chaque formation politique qui sera soumis aux questions des panellistes. Évidemment en raison de la mission de l’IJG, le débat portera sur l’avenir de l’agriculture et la vision de chacun des partis dans ce domaine.
Il se trouve qu’à ce jour ce n’est pas Sylvie D’Amours, pourtant bien présente sur les estrades pour sourire aux côtés du chef de la CAQ, qui y est programmée, mais Eric Girard, un autre député de la CAQ.
Pour l’anecdote l’équipe de l’IJG a d’abord était surprise qu’un ancien premier vice-président de la Banque Nationale soit choisi pour représenter les enjeux agricoles, mais en y regardant bien, un Éric Girard peut en cacher un autre, et c’est le cas!
Un autre député de la CAQ est un homonyme et, l’autre Éric Girard est producteur laitier au Lac-Saint-Jean et vice-président de la fédération régionale de l’Union des producteurs agricoles (UPA) !
Tiens, tiens, la liberté de parole de la députée D’Amours au cours des dernières années, après avoir séduit pas mal de monde dans le champ, serait-elle un handicap pour son chef pour accéder au poste suprême sans s’enfarger dans des visions parfois divergentes d’avec le syndicat unique ?
La semaine passée Sylvie D’Amours écrivait finalement à propos du débat de l’Institut Jean-Garon : « La mise à jour sera faite par le parti». Réponse le 18 septembre, à savoir si L’Institut Jean-Garon recevra la visite d’Éric Girard ou de Sylvie D’Amours !