Québec solidaire a annoncé hier qu’il veut en finir avec la dépendance de l’industrie forestière au marché des exportations. Un gouvernement solidaire développerait un marché national du bois en réformant le Code du bâtiment pour favoriser l’utilisation du bois dans la construction, a annoncé la porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé.
« L’obsession pour l’économie d’exportation a fait en sorte qu’on a rendu notre industrie forestière extrêmement dépendante du marché américain. Quand Donald Trump se lève le matin et est de mauvaise humeur, c’est notre monde ici qui perd leurs emplois. Il nous faut une autre solution que celles des vieux partis, qui se sont contentés d’aller quémander aux États-Unis pour réduire les tarifs et les droits compensateurs », a fait valoir Manon Massé.
Pour répondre à la crise de l’industrie forestière, un gouvernement solidaire changerait le Code du bâtiment pour favoriser l’utilisation du bois dans la construction, en substitution d’autres matériaux comme le ciment et l’acier, qui sont beaucoup plus polluants et émetteurs de GES. En adoptant des règles plus strictes pour la construction institutionnelle, Québec solidaire entend augmenter la part de marché du bois dans le secteur de la construction, qui n’est que de 28% actuellement.
« Favoriser le bois dans la construction plutôt que d’autres matériaux, c’est bon pour l’économie et c’est bon pour l'environnement. Le secteur du bâtiment est le troisième secteur le plus émetteur de GES au Québec présentement. En favorisant le bois dans la construction, on fait d’une pierre deux coups : on relance notre industrie forestière et on effectue notre transition écologique en adaptant les bâtiments à des normes énergétiques élevées. Voilà un autre volet de notre plan de transition économique », a conclu Manon Massé.