«Ne pas se limiter au jeu des pressions de L’UPA» demande le CEA

Le Conseil des entrepreneurs agricoles (CEA) offre sa collaboration au nouveau gouvernement caqusite mais lui demande la reconnaissance de la diversité en agriculture: « Nous sommes heureux de l’orientation de la CAQ qui considère les producteurs comme des entrepreneurs agricoles qui doivent bénéficier de meilleures conditions pour leur permettre d’exprimer
leur plein potentiel de développement. », a mentionné M. Jacques Cartier, président du CEA. Il rappelle toutefois que : «pour mieux appuyer ces entrepreneurs, le prochain ministre de l’Agriculture devra être à l’écoute des différents représentants de l’agriculture québécoise et ne pas se limiter au filtre des idées et au jeu des pressions du syndicat unique accrédité de l’Union des producteurs agricoles (UPA).

Les agriculteurs développent des entreprises très diversifiées trop souvent confrontées à d’importants freins réglementaires ou découlant des structures existantes de préciser le CEA:

« Pour atteindre ses objectifs en matière d’agriculture, le gouvernement de la CAQ devra assurer une reconnaissance et un financement à des regroupements agricoles comme le Conseil des entrepreneurs agricoles et l’Union paysanne qui proposent un portrait ainsi que des solutions différentes pour faire progresser notre secteur. », d’insister M. Cartier.

«Étant donné que suite à l’élection de lundi les partis d’opposition possèdent une faible représentativité régionale, la reconnaissance et le financement de regroupements agricoles indépendants de l’UPA sont essentiels si le nouveau Premier ministre souhaite que toutes les visions entrepreneuriales puissent influencer positivement le choix de ses politiques», de préciser le CEA dans un communiuqé émis ce matin.

« Il y a bien longtemps que l’idée d’une voix unique en agriculture est révolue. Le gouvernement de la CAQ doit poursuivre dans cette direction ! », rappelle M. Cartier.

Sur l'AEUMC

«Dans un dossier comme le nouvel accord économique Canada, États?Unis et Mexique, tous les impacts directs et indirects doivent être considérés. Nous partageons les insatisfactions de tous les producteurs sous gestion de l’offre. Cependant, les effets ressentis ne se limiteront pas à l’échelle de ces productions. Considérant les interrelations existantes, les effets affecteront l’ensemble des productions et les autres intervenants qui desservent les producteurs. Le Québec a besoin de tous ses acteurs en santé. L’occupation du territoire agricole de tout le Québec en dépend !» écrit le CEA.
 

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