Les audiences pour une hausse de la production hors-quota ont commencé auprès de la Régie des marchés agricoles aujourd’hui le 22 octobre. L'Union paysanne remporte sa première victoire.
«La Fédération des producteurs d’oeufs, affiliée à l’UPA, a d’abord réclamé que la demande de l’Union paysanne ne soit pas entendue, prétextant que l’UPA représente tous les producteurs-trices et que l’Union paysanne n’a aucun intérêt ni représentativité dans ce dossier», a expliqué par voie de communiqué le president de l’Union paysanne, Maxime Laplante en soirée.
Il poursuit: « Les régisseurs ont cependant été d’avis que la demande de l’Union paysanne est légitime et qu’elle représente des gens qui ne sont pas représentés dans le système actuel».
Dans le cadre de cette démarche de hausse du hors-quota, l’Union paysanne a reçu plus de 900 signatures d’appui ainsi que des dons d’environ 200 personnes par le biais d’une campagne de sociofinancement pour couvrir les frais juridiques. (gofundme.com/horsquota)
Une légère avancée avec Les éleveurs de volailles qui s’alignent sur l’Ontario
«Les éleveurs de volailles, affiliés à l’UPA, ont également déclaré aujourd’hui qu’ils ne s’opposeraient pas à une hausse du hors-quota pour atteindre le niveau de 300 poulets, comme c’est déjà le cas en Ontario» de spécifier Maxime Laplante.
Dans les prochains jours, l’Union paysanne, mais aussi la coopérative La Mauve et la Coopérative d’agriculture de proximité écologique (CAPÉ), interviendront pour réclamer une hausse du hors-quota à 2000 poulets, 300 pondeuses et 300 dindons.
L’Union paysanne rappelle que la loi sur la mise en marché des produits agricoles indique pourtant que toute vente directement au consommateur ne devrait pas être soumise aux dictats des plans conjoints.