Les scientifiques de L’organisation météorologique mondiale (OMM) s’attendent à ce qu’on revive le phénomène climatique Et Nino entre décembre et février prochain, mais ils considèrent qu’il serait moins puissant que l'épisode précédent de 2015-2016.
Il y aurait 80% de risque que ce déclencheur de catastrophes climatiques apparaisse même avant la fin de l’année.
«L'El Niño prévu n'est pas attendu pour être aussi puissant que l'épisode de 2015-2016, qui avait entraîné sécheresses, inondations et blanchissements des coraux dans différentes parties du monde. Mais il pourra affecter significativement la quantité de pluies et les modèles de température dans de nombreuses régions, avec des conséquences importantes pour l'agriculture, l'approvisionnement alimentaire, pour la gestion publique de l'eau et de la santé et, combiné au changement climatique de long terme, il pourrait doper les températures globales en 2019», a précisé Maxx Dilley, directeur de la branche adaptation et prévision climatique à l'OMM au quotidien Le Figaro.
Explications
Le phénomène climatique appelé El Nino prend sa source dans le réchauffement des eaux de surface du Pacifique équatorial. L'augmentation de la température observée pour cette année est limitée entre 0,8°C et 1,2°C au-dessus de la moyenne. Le risque d'un événement de forte ampleur est généralement observé quand l'écart à la température moyenne est au moins de 1,5°C. El Nino devrait donc être moins violent que dans les années précédentes.