Une clôture pour empêcher la peste porcine africaine

Si Trump se bat médiatiquement pour défendre son mur à la frontière mexicaine, il s’agit d’un tout autre défi bien plus réaliste pour les producteurs de porcs européens qui craignent la peste porcine africaine. Une clôture sera installée d’ici quelques jours destinée à protéger la France des cas de peste porcine africaine en Belgique. À la frontière belge, l’État tuera avec l’aide des chasseurs tous les sangliers pour éviter que la maladie n’entre en France, «ce qui représenterait une catastrophe économique pour les éleveurs de porc» selon le ministère de l’Agriculture français. Le Québec craint maintenant l'arrivée de ce virus sur son territoire.

La clôture entre la Belgique et la France, de 27 kilomètres, sera haute de 1,5 mètre, et s’enfoncera de 50 centimètres dans le sol. Elle sera par la suite complétée par 16,7 kilomètres de clôture au nord dans les Ardennes, puis une dernière de 57,6 km en Meurthe-et-Moselle. Cette nouvelle clôture viendra renforcer la clôture électrique construite le long de la frontière à l’automne. Plusieurs millions d’euros seront attribués à sa construction.

La PPA (Peste porcine africaine) détectée sur des sangliers en Belgique est une maladie hémorragique virale strictement animale pour laquelle l’homme ne risque rien, mais les éleveurs de porcs de l’hexagone sont très inquiets de l’arrivée du virus en France. Le virus peut se transporter par l’animal, mais aussi par sa présence dans des véhicules de transport ou par certaines denrées alimentaires.

Pour la France qui exporte 35 % de sa production porcine, un tel virus virerait à la catastrophe économique.

Ce virus qui sévit déjà en Chine et dans certains pays d’Europe inquiète maintenant Les Éleveurs de porcs du Québec. La problématique que craignent les Français est amplifiée au Québec qui exporte 70 % de sa production.

 

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