Dans la foulée de l’important virage de production de porc biologique, Vincent Breton, président de l’entreprise Les Viandes du Breton (duBreton) vient d’officialiser l’abandon de la participation des fermes de l’entreprise au programme de l’Assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA), un programme d’assurance de la Financière agricole du Québec qui protège les entreprises agricoles contre les fluctuations des prix du marché et des coûts de production.
Au cours des dernières décennies, duBreton s’est illustrée en développant un modèle de production différent, se distançant un peu plus chaque jour de la façon de faire conventionnelle qui est la base d’évaluation pour les compensations de l’ASRA. « Nous retirer graduellement de ce programme n’était pas une option. Notre message est clair, nous devions tracer notre propre voie, au même titre que nous avons eu le courage et la vision de produire 300 000 porcs supplémentaires dans un environnement sans cage et sans antibiotiques pour bien asseoir notre modèle agricole biologique et Certified Humane®. Nous avons fait un choix d’entreprise qui nous permettra de mettre nos énergies au service d’une agriculture qui tient compte du bien-être animal et de la volonté de produire du porc de façon autonome et responsable » a expliqué Vincent Breton.
En 2015, duBreton prenait l’engagement de produire 300 000 porcs supplémentaires, élevés dans un environnement sans cage et sans antibiotiques dans ses installations du Québec. Déjà, duBreton surpasse les normes de bien-être animal qui seront en vigueur au Canada, en 2024.
« En se spécialisant dans le porc de niche, duBreton offre aux fermes familiales une rémunération qui leur assure une stabilité financière » a poursuivi monsieur Breton.
Après avoir éliminé les cages et les antibiotiques de ses porcheries, duBreton se libère du cadre défini par l’ASRA. « Les normes de qualifications pour le programme ne conviennent plus au modèle d’agriculture de duBreton » conclut Vincent Breton.
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