(LVA) Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois était de passage à Québec dans le studio de LVATV le 14 février. En entrevue avec Yannick Patelli, éditeur de La Vie agricole, celui qui a été député dans la même circonscription que le ministre de l’Agriculture actuel, nous a confié que, selon lui, L’UPA n’est pas déraisonnable.
Avant d’aborder les sujets spécifiquement liés à l’agriculture, il a analysé sur notre plateau le parcours du parti québécois après la défaite du 1er octobre dernier.
La négociation sur la gestion de l’offre était une entourloupette !
Par la suite Yves-François Blanchet a abordé, plusieurs sujets agricoles dont la gestion de l’offre : À la question sur l’intention de Mme Freeland dans les négociations de nuire au Québec il nous dira : « Ce serait une accusation assez grave que d’aller parler d’un affaiblissement volontaires maintenant une conséquence connue fait partie de l’intention (…) C’est une entourloupette que d’avoir fait à croire aux Québécois que qui que ce soit autour de la table participait à la négociation sous prétexte qu’il était assis sur le siège à l’arrière».
Terres : l’État doit faciliter la transmission aux plus jeunes!
Il développe aussi sa vision sur les terres agricoles et la relève : « La notion des Chinois qui achètent des terres semble exagérer parce que c’est payant au niveau médiatique», dit-il.
Yves-François Blanchet, ancien ministre de l’Environnement, a dit sur la , la relation avec l’UPA et les récentes sorties du ministre de l’Agriculture André Lamontagne : « Je n’ai pas l’impression que l’UPA est une institution déraisonnable, bien au contraire, et j’ai aussi l’impression que l’UPA peut être invitée à participer à un débat sur l’ouverture ou la présence à d’autres outils de représentation collective d’un certain milieu agricole».
Sur Lamontagne il dit : « Je ne suis pas celui qui va jeter la pierre à mon adversaire dans le comté de Johnson», nous confie-t-il.