La survie des éleveurs de caprins Québécois passe par les États-Unis !

Vendre aux États-Unis pour assurer la survie de son exploitation c’est ce qu’a dit faire Maude Caron lorsqu’elle s’est confiée au journaliste Frédéric Marcoux de L’Express. Il y aurait moins d’administration et plus de stabilité avec les américains selon Mme Caron qui se félicite ainsi d’avoir stabilisé sa production jusqu’en 2022.

«Les producteurs caprins sont «à genoux» devant Saputo» a-t-elle déclaré.

Le ministre de l’Agriculture du Québec, André Lamontagne, prétendait pourtant la semaine passée que la production de caprins au Québec avait un bel avenir devant elle.

 «Ce que le ministre dit, c’est vrai, précise d’entrée de jeu Maude Caron. Le problème est que, lors des négociations, on a accepté à genoux toutes les conditions de Saputo. Malgré ça, Saputo niaise encore d’un bout à l’autre. Il y a encore une hémorragie dans le domaine. Depuis le 1er janvier, six éleveurs ont lâché la production au Québec. La situation décourage certains producteurs qui finissent par lâcher.» a dit Maude Caron à l’Express.

À l’automne dernier, en assemblée générale, les Producteurs de lait de chèvre du Québec (PLCQ) ont adopté une baisse de prix du lait de 5 %. Ils se sont aussi engagés à améliorer la qualité du produit et le bien-être des animaux. Malgré tout aucune entente n’est conclue avec Saputo à ce jour, entreprise qui contrôle avec Saputo 60 % du marché des caprins.

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