Le ministre Lamontagne se penche sur la cas du lait de chèvre

Le ministre déclarait le 31 mai qu’il se réjouissait de la situation de la production de caprins au Québec alors qu’une productrice de caprins s’exprimait peu de temps après au contraire pour tirer un signal d’alarme en spécifiant qu’elle doit se tourner vers les États-Unis pour vendre son lait pour maintenir son exploitation. La Vie agricole a demandé au ministre de L’Agriculture du Québec, André Lamontagne de faire le point sur le sujet !

Nous lui avons s’il a des échanges avec les acheteurs de lait (Saputo et Agropur en autre) et quels sont les échos de ce côté dans la problématique du lait de chèvre. Nous avons aussi voulu savoir si le ministre est alimenté seulement par la fédération des producteurs de lait de chèvre sans avoir eu d’échanges avec des producteurs et s’il songe-t-il à revoir le mode de représentation des producteurs pour que l’ensemble de la profession ait voix au chapitre ?

«Au cours de la dernière année, le ministre a rencontré tous les intervenants du secteur bioalimentaire au Québec, incluant des représentants de l’industrie caprine. Il se déplace constamment sur le terrain et parle régulièrement à des producteurs de tous les milieux. Il est donc bien au fait des enjeux du secteur caprins au Québec.» nous a écrit Laurence Voyzelle, attachée de presse d’André Lamontagne.

Elle ajoute :« ministre est conscient que tout n’est pas rose pour ceux qui ont choisi ce secteur d’activité. Les défis sont grands, notamment depuis que la concurrence provenant de l’Ontario s’est accrue depuis quelques années. Heureusement, les Producteurs de lait de chèvre se sont donné un plan d’action rigoureux pour rencontrer ces exigences et le Ministère les accompagne dans leur démarche.»

Sur le rôle des acheteurs elle a précisé : «Par ailleurs, les Producteurs de lait de chèvre du Québec et Agropur poursuivent leurs discussions quant à l’avenir de l’approvisionnement. Le ministre rappelle tout de même que la diversification des marchés demeure une bonne stratégie d’affaires pour toute entreprise.»

Sur le mode de représentation des producteurs, c’est resté silence radio !

 

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