Les pesticides sont aussi dans nos maisons, pas seulement à la ferme!

L’Anses, Agence nationale de sécurité sanitaire en France, a mis en place l’étude Pesti’Home pour mieux savoir quels sont les pesticides utilisés par les consommateurs non agricoles. 1 507 ménages ont été interviewés et plus de 5 400 produits ont été identifiés. C’est une première dans l’hexagone Outre-atlantique selon ce que rapporte le quotidien Ouest-France.

Les produits les plus utilisés sont les insecticides. Ce sont principalement des médicaments vétérinaires servant à lutter contre les parasites des animaux de compagnie, des biocides contre les insectes volants et les insectes rampants. Viennent ensuite les herbicides et les produits contre les maladies des plantes d’extérieur de préciser le quotidien français.

Trois types d’utilisateurs de pesticides à la maison ?

  • Les faibles utilisateurs de ces produits pesticides. Ils traitent peu contre les nuisibles. Ce sont des ménages habitant dans des logements collectifs, en centre-ville, souvent dans la région Ile-de-France.»
  • Les forts utilisateurs de produits : ceux qui s’en servent contre les puces, les tiques de leurs animaux de compagnie et les poux.
  • Les très forts utilisateurs : ceux qui appliquent de façon cumulée différents types de produits pour leur jardin, maison, piscine, et pour se protéger eux-mêmes des insectes.

Respect des règles d’utilisation ?

 « Par exemple, environ un tiers des ménages ne lit jamais les indications des emballages des antiacariens et anti-rongeurs, et un quart d’entre eux ne les lit jamais pour les produits contre les insectes volants et rampants. » dit l’étude citée par Ouest-France.

Mais les précautions d’emploi seraient davantage suivies par la majorité des ménages lorsqu’ils utilisent des produits pour traiter les plantes d’extérieur (70 %) ou des produits anti-poux (68 %). En revanche, seuls 29 % des ménages respectent les précautions d’emploi lors de l’utilisation de répulsifs et 36 % pour les produits contre les insectes volants.

Mieux informer

L’Anses insiste sur la nécessité « de mieux informer le public » sur les conditions d’utilisation des pesticides à domicile, tous produits et usages confondus. « Il est indispensable de lire les recommandations figurant sur les emballages ou les notices, et de les suivre attentivement. En veillant, par exemple, si c’est indiqué, au port de gants ou à l’aération de la pièce où le produit a été utilisé », dit l’étude.

Où jeter les produits dangereux ?

Peu d’utilisateurs savent comment se débarrasser de ces produits. « À titre d’exemple, 60 % des ménages jettent leurs produits inutilisés à la poubelle, et seulement 31 % les déposent à la déchetterie. D’autre part, plus d’un quart des ménages avaient dans leur stock au moins un produit de protection des plantes interdit d’utilisation. » conclut l’étude.

 

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